L'histoire :
Alors que Julius voit Cétos qui vient lui parler en rêve, l’Ordo Mater Magna vient négocier avec Oengus, qui se fait désormais appeler Roi. Ils cherchent à connaître l’endroit où Harriet s’est réfugiée. Julius est inquiet pour sa fille, mais Harriet et Alistair sont en harmonie avec les amérindiens qui les ont recueillis. Mieux, Harriet a créé un lien indéfectible avec le monstre marin à qui elle a sauvé la vie. C’est une femelle, et les deux sont désormais amies. Le soir, les deux jeunes gens sont conviés à la fête du village, et Harriet est acceptée par la tribu. Le chaman, lui, semble intéressé par Alistair, et il va lui apprendre beaucoup de choses…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Troisième et dernière de cette série d’une néophyte, Hélène V., lauréate du concours de la fondation belge Raymond Leblanc. Son monde, étrange, délicieusement onirique, souffre des mêmes maux que le nôtre : ambitions démesurées, églises aveugles et dévoyées, violence… Mais les dieux interviennent ici directement dans la vie des hommes, comme dans les mythologies polythéistes gréco-romaines, scandinaves, celtes… Pour autant, le poulpe géant, manipulateur et sans pitié qu’est Cétos ferait plutôt penser à la mythologie d’épouvante de Lovecraft. Il semblerait que l’on se trompe… L’intrigue est agréable, sans anicroche, sans être bouleversante non plus. C’est efficace. Le dessin est toujours aussi étrange, un peu dérangeant, avec des couleurs très travaillées et des lumières inquiétantes. Au final, La fille des cendres est une trilogie homogène et réussie, qui ravira le lecteur.