L'histoire :
Rien de tel qu’une petite promenade au grand air pour retrouver l’inspiration. Léonard et son disciple furètent dans une brocante afin, peut-être de découvrir un objet insolite… Et voilà, le tour est joué : Léonard tombe sur le plus simple objet qui soit : le fil à couper le beurre. Cependant, un éclair de génie vient révéler au maître que cet objet a déjà été inventé par lui-même. Comment diantre a t-il atterri chez ce brocanteur ? Le disciplus simplex reste coi, alors que le maître tombe sur d’autres inventions de son du. Le brocanteur révèle d’ailleurs sa source : il s’agit d’inventions ayant appartenu à un certain Léonard, génie. Tout confus, le disciple avoue alors être le recéleur des objets, afin de se faire un peu d’argent de poche. Qu’à cela ne tienne, rien ne vaut un bon coup de tromblon dans la margoulette du disciple pour lui remettre les points sur les i. Et surtout pour le remettre sur le chemin de la maison, chargé des inventions du maître, rachetées au brocanteur. Toutes les inventions regagnent donc leur place, sauf un vieux livre que le disciple ramène à son génie de maître. A l’intérieur, il découvre un vieux parchemin indiquant l’emplacement du trésor du pirate des caraïbes. La chasse est alors lancée…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
35 ans d’existence ça se fête ! Le 40e album des inventions du célèbre génie Léonard et de son disciple tombe à point nommé. Un trésor de génie sera celui qui marque l’événement. On retrouve à l’intérieur le même schéma de gags qui fait le succès de cette série depuis tant d’années, à savoir un génie qui a tout inventé ou presque, son souffre-douleur disciple et leur chat qui parle. Le thème central se construit cette fois autour d’une chasse au trésor, qui enfin n’a pas pour but d’inventer et de tester quelque chose. Les inventions servent certes à l’histoire, afin que nos deux aventuriers en herbe puissent trouver leur graal. Cela étant, la chute de l’histoire reste très classique et se termine en queue de poisson, si ce n’est dans le ventre du poisson… Léonard use et abuse aussi du tromblon, nouvel accessoire indispensable pour châtier le pauvre disciplus simplex, dont on apprend aussi qu’il ne touche plus son salaire, depuis 20 ans. Bref, un classique, avec des ressorts humoristiques plus ou moins réussis. L’originalité manque toujours cruellement, qui redonnerait une bouffée d’oxygène à la série. Cela étant, les fans apprécieront bien sûr, car le dessin de Turk ne change pas d’un iota. On a plaisir à retrouver les personnages attachant de De Groot, qui restent une référence de la BD franco-belge.