L'histoire :
Un navire étrange longe les côtes du pays viking. A son bord, un équipage dirigé par deux personnages venant d’un autre monde semble chercher quelque chose. La jeune femme rousse équipée de lunettes spécifiques tente de capter le signal de quelque chose sur la côte. Elle détecte soudain l’écho d’une balise provenant d’une capsule de secours d’un de leurs vaisseaux perdus. Peut-être s’agit-il de l’enfant de Haynée et Varth ? Aussitôt, le navire fait halte et une équipe débarque au sol, commandée par la jeune femme rousse. Elle doit absolument retrouver cette capsule avant la fin de la nuit. Cependant, la côte reste dangereuse, semée d’embûches et de guerriers vikings. Quelques uns des membres du petit groupe tombe sur un ours déchaîné, heureusement neutralisé par l’arme de poing de la femme rousse. Poursuivre les recherches dans ces conditions semble devenu compliqué, pour la petite équipe de recherches. A ce moment, la femme rousse aperçoit trois vikings à qui elle demande d’être leur guide…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le scénariste Yann poursuit son récit développé dans l’album précédent dans lequel Slive, la prisonnière de la tour, parvient à s’échapper des griffes de Gandalf, alors que dans le même temps, Thorgal tente en vain de retrouver Aaricia, Isoune et Enyd. Un flashback sur la vie de Slive apporte des éléments nouveaux sur l’origine de Thorgal. Ils permettent de comprendre comment elle est devenue ce qu’elle est dans l’épisode premier de la série originelle. Ce point d’histoire développé par Yann puise donc son inspiration dans les épisodes prémices du tout-début ! Il pose les bases de ce qui va être une grande partie de la richesse scénaristique de la série. Yann conforte évidemment le fait que Slive connaissait l’existence de Thorgal depuis le début et que son but était de le retrouver. Cette partie de l’histoire reste bien amenée, tandis que l’autre partie centrée sur les recherches de Thorgal demeure plus superficielle. L'album se présente donc mi-figue, mi-raisin, mais le dessinateur Roman Surzhenko maîtrise sa griffe réaliste, tout en gardant les codes graphiques de Grzegorz Rosinski, qui équilibrent l’ensemble. Précisons que Rosinski, en pré-retraite, continue de réaliser les couvertures de chaque album des séries parallèles, à chaque fois particulièrement soignées et réussies.