L'histoire :
Merlin est furieux. Le roi Puck a défié William à la courgebulle. Le défi est accepté et les jeunes gens seront coincés dans la forêt interdite en cas de défaite. La fée Viviane réussit à « raisonner » Merlin et celui-ci accepte d’initier les enfants à ce sport magique. Chacun a de grandes qualités pour cela, et notamment Thomas, malgré son manque de confiance en lui. Il faut être 7 pour pratiquer ce sport, et Viviane étant une fée beaucoup trop puissante pour avoir le droit de participer, Merlin et les trois garnements reçoivent l’aide de Silène, le satyre, d’Ovalie et de Snorri le loup-garou. Deux équipes sont constituées. Les costauds, Silène, Thomas et Snorri sont entrainés par Viviane, qui commence par leur faire nettoyer la forêt des gros blocs de pierre qui l’encombrent. William, Ovalie et Nathalie vont travailler avec Merlin sur leurs capacités de course, de passe et d’agilité. Il ne reste que 7 jours avant le grand match, pendant lequel il va falloir devenir de vrais joueurs de courgebulle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tome se terminait sur un twist détonnant. Les trois garnements, Nathalie, William et Thomas, devaient rendre justice à Puck, roi de la forêt interdite, en une partie de courgebulle, sport féérique ressemblant au rugby. Dès lors, cet album permet de découvrir l’univers magique de cette forêt interdite, de nombreux personnages mythologiques (Merlin, Viviane, Silène, Ondine, etc.) et un avant-goût des règles et des opportunités de ce sport. Ainsi donc, certains vont devoir casser des cailloux, retourner la terre et travailler leur solidarité face aux vagues qui déferlent sous les ordres de Viviane, quand les autres devront travailler leur endurance, leur vitesse, leur mobilité et leur capacité à faire vivre la courgebulle avec des bulles explosives aromatisées ou des salles dont le plancher est remplacé par un gouffre égayé d’immenses piliers. Bref, ça ne rigole pas. Enfin, nous si. Le scénar' n’est pas très poussé, mais les liens entre le sport et le monde féerique sont agréables et bien menés, Dos Santos et Guérin se sont manifestement amusés à créer cet univers et à le faire vivre, avec des personnages qui empruntent à notre imaginaire collectif. Le dessin de Donsimoni est découpé de manière très dynamique et les plans sont variés. Le trait, assez rond, est un peu orienté manga et très facile à lire et à suivre, bien aidé par les couleurs vivantes de Georges. Bref, c’est sympa, agréable à lire, et une nouvelle fois un petit laïus en fin d’album permet de comprendre les règles et les rôles des joueurs de rugby. Intéressant en cette période de Tournoi des 6 nations !