L'histoire :
Dans le laboratoire astronomique d’une planète high-tech, Blup, le petit extraterrestre vert en forme de petit pois, scrute les météores susceptibles de contenir de l’or. Dès qu’il en repère une, il court vers le hangar aux soucoupes où travaille son ami Humpf, le grand extraterrestre en forme de concombre. Il lui demande une navette pour procéder à un recueil du précieux métal, lorsqu’un robot minier s’interpose : il impose lui aussi de faire partie de l’expédition. Il décrit alors la procédure classique parfaitement standard pour laquelle il a été conçu : installation des infrastructures, forage et prélèvement exhaustif de l’or. Moyennement ravis par cette collaboration, nos deux extraterrestres n’ont guère le choix et embarquent. Leur soucoupe passe par un long tunnel, un tremplin d’éjection, et un canon d’expulsion vers l’espace. Là-haut, ils zigzaguent entre les autres engins de l’espace, puis entre les pluies de météorites et se posent enfin sur l’astéroïde repéré. Tandis que Blup commence à jouer à la surface, le robot s’affaire sans perdre de temps à installer les infrastructures d’extraction… sans voir que de petits habitants très bien organisés peuplent déjà le sous-sol des lieux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Blup et Humpf est une aventure de science-fiction gentillette et originale, destinée à être lue toute seule par les enfants à partir de 4 ans. Le contexte de science-fiction est simplement et immédiatement planté, sans référence particulière à des univers déjà répertoriés. L’histoire est celle de deux petits héros extraterrestres, miniers et explorateurs, qui ne parviennent pas à réfréner les ardeurs d’un robot obnubilé par ce pour quoi il a été programmé. Résultat : ils sont un moment considérés comme de vils envahisseurs par des petits autochtones, originellement bienveillants. La morale finale est sauve : l’amitié est une richesse mille fois supérieure à tout l’or du monde. L’auteur Fabien Daphy a (clairement) utilisé l’outil informatique pour mettre en relief son aventure. Sur une gamme de couleurs vives et acidulées, le dessin est hyper schématique… parfois à l’extrême, mais c’est au profit d’une fluidité de lecture optimisée. Il faut en effet procéder à un incroyable travail de synthèse afin de pourvoir narrer avec exactitude les réactions des personnages ou leurs états d‘esprit uniquement par l’image, sans avoir recours au moindre texte ! Signalons également que comme toutes les BD de la collection Petit Bonum, l’histoire en BD est introduite et conclue par des petits jeux adaptés à l’âge, en pages intérieures de couverture.