L'histoire :
Bologne, de nos jours. Matteo et Enrico sont très attendus par Veronica et une amie, pour le vernissage de l’expo photo en l’honneur d’Enrico. Mais ce dernier décide de faire poireauter un peu les filles et ses groupies, en offrant une bière à son pote dans un bar sur leur chemin. Les deux jeunes hommes arrivent juste ce qu’il faut en retard pour se faire désirer et la soirée se déroule sans encombre. Enfin, mis à part que Veronica craque un peu pour Enrico et que Matteo, son petit ami officiel s’en rend un petit peu compte. Le lendemain, tout ce petit monde apprend par la presse locale que l’appartement photographié par Enrico, qui faisait l’objet la veille de l’expo photo, a été saccagé dans la nuit par un inconnu. Après quelques minutes de perplexité, le sujet est mis de côté. Cela ne les empêche pas de rempiler avec enthousiasme pour une autre soirée. Quelques temps plus tard, alors que tous trois se retrouvent dans un restaurant sans rien avoir à se dire, ils constatent qu’ils n’ont pas vraiment de souvenirs en commun. Ils décident alors de faire un petit voyage en France, prenant comme prétexte de visite une éclipse de soleil…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A contrario d’une couverture pour le moins osé (pour rester poli), le contenu de ce premier tome n’a rien d’érotique. Tout au plus croise t-on un corps dénudé, aussi ne vous trompez pas de rubrique. Cœurs à louer, série annoncée culte en Italie, n’est ni plus ni moins qu’une bluette entre ados, pour ados, qui aborde l’homosexualité ou les sujets de djeunzes sans tabou. Le schéma est classique : Machin aime Machine, mais Machine fait du gringue à Bidule, or Bidule se découvre homo. Autour de cette trame, nos trois jeunes héros décident de se rendre à Paris pour voir une éclipse, mais franchement ce voyage est accessoire. Il ne faut pas chercher d’autre intérêt à ce récit que les chassés croisé amoureux entre leurs 3 protagonistes et la découverte de leur sexualité. Le dessin d’Andrea Accardi se situe véritablement à la croisée des styles italiens, manga et comics. La part belle est faite aux personnages, aux looks très stylés (prononcer « staylés ») qui remplissent qui les cases en gros plans maximum. A réserver aux aficionados…