L'histoire :
Enfant, Lanfeust passe le plus clair de son temps à s’amuser avec Cixi et C’ian, mais aussi de deux copains, Bastor le fort et Staga l’intello. Déjà à cet âge, ces gnomes tapent sur tout ce qui bouge et ils rivalisent d’ingéniosité pour trouver des jeux toujours plus cruels et donc plus délirants. Ils tondent les chiens, matent les filles dans leur bain, montent sur des pétaures qui ne leur appartiennent pas… Aucun animal n’échappe à cette maltraitance et seule C’ian essaie de les dissuader de faire des atrocités. Même quand ils sont en classe, la discipline n’est pas vraiment de mise. Ils ne craignent qu’une chose : le coiffeur. La encore, tous les prétextes sont bons pour y échapper. Quand ils se font prendre, ils crient vengeance et même le coiffeur a peur de ces petits monstres. Néanmoins, une autre bande de jeunes beaucoup plus âgée qu’eux ne font que les embêter. Cixi, de loin la plus cruelle, a déjà un plan pour se venger et retrouver le statut du gnome le plus fort du village…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pas de répit pour Lanfeust ! En parallèle de la sortie du Lanfeust des étoiles t.7 et du nouveau Lanfeust Quest, Christophe Arleston ne laisse décidément aucune vie privée à son héros emblématique. En réalité, il s’agit plutôt d’une réédition et d’une cure de rafraîchissement d’un album (du même titre) paru il y a 7 ans, complété de 11 gags inédits. Au menu, aucun troll à l’horizon. Cixi et C’ian sont néanmoins déjà présentes et servent de lien avec les autres séries Lanfeust. Avec ses deux camarades – et nouveaux venus dans la saga – Lanfeust fait donc les pires bêtises imaginables. Les gags sont typiquement « Arlestoniens » : certes classiques, mais efficaces. L’univers connu et les idées imaginées pour les bêtises méritent qu’on s’attarde sur cette extension. On retrouve déjà les caractères antagonistes de Cixi, garçon manqué un peu susceptible, et de C’ian, la vraie fille toujours prête à aider son amoureux Lanfeust. Sur un scénario cousu de fil blanc mais limpide, on ne s’étonnera pas de voir un dessin identique à celui des autres séries. La différence de style entre les anciens gags et les nouveaux est parfois flagrante et montre les progrès phénoménaux de Didier Tarquin durant ces années. Un album qui n’a rien de révolutionnaire mais qui ravira les amateurs de Lanfeust.
