L'histoire :
Elisabeth Bathory initie une jeune Hongroise à un plaisir particulier : dévorer de la cervelle fraîche. En effet, il faut savoir faire durer le plaisir tout en étant rapide, afin que la chair ne se décompose pas. Elles sont interrompues dans leur festin par l’arrivée de Akew, un vampire adze d’Afrique, puissant et viril. Il annonce que Ugares veut la voir en personne dans le château d’Estela. Elisabeth ne peut pas résister à l’envie de profiter des atours d’Akew et elle plonge sa main pour en sortir un immense sexe. Il est énorme et Elisabeth se charge de le sucer de toutes ses forces. Tant et si bien que le adze jouit en quelques minutes. Pris de folie, il s’arrache la peau, ce qui lui redonne de la vigueur pour pénétrer sauvagement la comtesse. C’est une pratique courante de ce type de vampires. Elizabeth se met au diapason en enlèvent également toute sa peau. Les écorchés se déchaînèrent et Akew finit par jouir à torrents. Elisabeth se délecte de son sperme vivifiant et elle en fait profiter la jeune Marie car la semence d’un mort a un goût unique. Il est temps maintenant pour les deux vampires de se rendre chez Ugares, ignorant la menace qui plane sur la contrée.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
« Elisabeth Bathory » : pour tout amateur de vampires, ce nom rappelle des souvenirs, tant la légende de la comtesse sanglante est effroyable. Vous pensiez avoir tout vu ou lu sur elle ? Attendez de lire ce pavé complément dément de Raulo Caceres. Ici, les vampires sont des êtres lubriques déchaînés qui se repaissent d’orgies sexuelles, de foutre et dévorent les membres les plus intimes. Il faudra s’accrocher pour affronter cet univers sordide et macabre, car le dessin de l’espagnol est d’une rare violence. Les idées malsaines foisonnent et l’audace de l’artiste dépasse l’entendement : imaginez des vampires qui boivent le sang du sexe des vierges qu’ils ont pénétré, des seins éventrés en guise de nouvel orifice de plaisir, des scènes incestueuses ou des bébés dévorés. Pourtant, passé le premier effet choc, on rentre dans un univers démoniaque saisissant et fascinant, avec un noir et blanc puissant, proche de celui de Magnus. Lautréamont et Sade eux-mêmes n’auraient jamais osé imaginer autant de scènes blasphématoires. Malgré le gore et le sexe hardcore, l’univers gothique est tout sauf bourrin. Avec beaucoup de richesses littéraires, Caceres reprend tout ce que l’on sait sur les légendes et histoires fantastiques – les sorcières du sabbat, les goules, les différents types et origines de vampires, les lieux cultes – pour en faire une œuvre inclassable et à part. Il est amusant de lire des dialogues pleins de finesse et de détails intelligents au milieu d’une partouze sans nom où le sang et le sperme dégoulinent de partout. Qu’on ne s’arrête pas non plus aux apparences, car le visuel dérangeant est aussi ultra créatif. Caceres libère totalement son imagination et s’affranchit de toute règle et morale pour un rendu baroque et finalement jouissif. La Comtesse Dracula trace une nouvelle ligne à sa légende, une ligne sanglante et amorale.