L'histoire :
A Atros City, c’est la soirée d’ouverture du ballet transgenre « Roméo et Juliette ». Overkiller et sa petite amie Diane Wallas, agent du FBI, participent à cet évènement. Ce ballet exceptionnel est financé par un généreux donateur, un homme de goût, Stephen Guilli, le gay gang leader. Le ballet démarre et dans le haut des gradins, une loge connait de l’agitation. Executrix, la célèbre tueuse à la poitrine pulpeuse, règle son fusil à lunette. Cette fois, sa cible c’est Overkiller. Au moment où elle veut tirer, un Hummer pénètre dans la salle, écrabouillant au passage l’orchestre. Le chef de cet attentat inopiné c’est Rampage, spécialiste en assassinat de masse et usager excessif du crime. Il est venu pour descendre le leader du gay gang, Guilli. Heureusement, Stephen Guilli a plus d’un tour dans son sac. Il en appelle à Julio, sa ballerine gay ultra efficace, poilue comme un signe et adepte de tous les arts martiaux. Pendant ce temps, Overkiller entre en scène et se rend dans la loge du haut. Executrix est déjà partie, laissant son arme et une photo de sa future victime, Overkiller…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après l’entrée en matière explosive d’un tome one présentant l’univers imaginaire dans lequel évolue Overkiller, l’assassin de service tout en finesse, ce second tome donne le ton, celui du rythme. En effet, à peine consommé, à peine démarré, Fred Mansour attaque directement avec de la baston. On entre directement dans le dur, le scénario s’organise autour, encore une fois, de règlements de compte entre mafias. Overkiller a du pain sur la planche, il doit dessouder un gay, Guilli, patron du gang des gays, et en même temps éviter les coups par derrière de la célèbre bombasse Executrix, tueuse à plein temps qui bosse pour la mafia italienne. Evidemment, dans ce comics à la française et à l’univers déjanté, Fred Mansour n’oublie pas la clé de voûte de l’humour. Ainsi, au-delà des scènes trashs, gores et violentes, les dialogues sont bidonnants. Anecdotes et clins d’œil ajoutent de la légèreté supplémentaire dans cette aventure. Pauvre Kenny ! Au dessin, Rodolphe Bax trouve ses marques, il met du rythme et de la fluidité dans ses planches. Son graphisme colle à cet univers comics déjanté. A la fin de l’album, quelques pages présentent une mise en bouche du prochain tome et des futurs personnages qui vont entrer dans la danse.