L'histoire :
Dans la ville d’Atros City, un building est en feu. La police est sur place, l’agent Diane Wallas ne comprend rien à la scène du crime. Un homme est suspendu par les bras, criblé de balles. Il s’agit de Simon le mime. La seule chose qu’elle sait, c’est qu’il avait un poste important dans le milieu criminel français. Les collègues de police de Wallas ont identifié le corps sous le piano. L’homme s’appelle Yuri Dubinofski, vice-président de la Red Marx Channels, un des plus gros bonnets de la mafia russe. Voilà une affaire qui sent le règlement de compte à plein nez. Devant cette enquête compliquée, Diane Wallas appelle son petit ami afin d’annuler sa soirée prévue avec lui. A l’autre bout du fil, son mec filant à toute berzingue lui demande si c’est encore une affaire sur Overkiller. Elle ne peut pas en parler. Soudain, elle remarque au sol une étrange marionnette. Alors qu’elle l’enfile sur sa main, ses yeux commencent à prendre de drôles de couleurs. Elle coupe la ligne avec son petit ami tandis que lui emmène d’urgence son passager à l’hôpital, le bide ouvert, à deux doigts d’y passer. Il demande quand même à son pote s'il n’a pas peur que Diane découvre qu’il est Overkiller…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Financées par crowdfunding, les éditions Uppercut présentent la première aventure sous forme de « comics à la française » d'un héros à moitié déjanté, Overkiller, alias Lancelot Dupuis, assassin et destructeur, dont la tête est mise à prix pour 45000 $. Fred Mansour place son récit dans une ville imaginaire fortement inspiré des mégalopoles américaines, Atros City. On connaissait la Sin City de Frank Miller... ici, les auteurs s’en inspirent, mais dans un contexte humoristique bien plus barré. En effet, l’humour, la dérision voire le délire, sont les bases de ce règlement de compte entre mafias. Personnages loufoques, scènes ultra trashs et quelques mamelles bien fournies ponctuent les pages de ce comics bien trempé. Les clins d’oeil sont nombreux, on ne peut s’empêcher de voir dans Overkiller un poil de Ken le survivant et de Bruce Wayne (Batman). Au dessin, Rodolphe Bax déroule un style adéquat : fluidité et dynamisme sont les maîtres-mots de cette aventure loufoque. Aussi loufoque que ce géant blond bien membré alias Bear rapist, qui kidnappe un ours armé de tronçonneuses. Une suite est prévue... Le tome 2 lèvera peut-être les quelques zones d'ombre du scénario.