L'histoire :
Cet album contient :
- Slaughter House : Un ancien flic corrompu reprend ses esprits dans la remorque d'un camion. Parvenant à s'extirper de ce dernier alors que celui-ci roule encore. Croyant se sortir d'affaires, ses ennuis ne font en réalité que débuter...
- Killer Klows from Da Hood : Habitué à redonner le sourire à des enfants malades dans un hôpital, un clown rentre chez lui après s'être vu refuser l'accès. Depuis quelques moments, certains criminels se griment en clown pour commettre des méfaits...
- Times Scare : Devenant de plus en plus violent lors de ses interventions, un flic se fait viré et décide de se venger des nombreux individus qu'il trouve aussi idiots qu'inutiles.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis près de cinq années, les amoureux de récits de genre ont trouvé leur panacée avec la série Doggybags. Chiffre hautement symbolique, c'est avec le tome « 13 » que s'achève le titre. Le sommaire est une fois encore très complet avec un courrier des lecteurs, une nouvelle, des autocollants et plusieurs récits. L'album s'ouvre tout d'abord sur un récit très court de Run et Florent Maudoux sur fond de mafia. Vient ensuite Slaughter House où l'on suit un flic véreux confronté à des adversaires bien décidés à lui faire passer de sales moments. Le scénariste Anthony Calla et le dessinateur Aurélien Rosset installent une ambiance immersive et vraiment réussie. Le dénouement met peut-être un peu de temps à venir et le visuel est moins impressionnant que sur Emprise mais globalement cela reste de bon niveau. Killer Klowns from Da hood est aussi une histoire digne d'intérêt. Des gamins décident de se venger des clowns qui commettent des crimes dernièrement et vont s'en prendre à un clown innocent. Grinçant et bien fait, le récit est divertissant, même si le twist n'est pas aussi efficace que d'habitude. Enfin, Times Scare est un défouloir sous fond de critique de la société américaine et de ses choix parfois contradictoires. Moins percutant que certains opus précédents, Doggybags se termine avec les honneurs et nous laisse l'espoir de revenir d'une manière détournée à l'avenir...