L'histoire :
Le 11 septembre 2064, John Elroy, chargé de la protection du Président des USA, est appelé en urgence par le FBI. A son arrivée à Washington, le garde du corps apprend qu'un homme a été retrouvé mort dans un accident de voiture. Cela semble totalement anodin de prime abord... Sauf que le blessé a sur lui des dossiers sur l'assassinat de JFK, ainsi qu'un papier blanc sur lequel est griffonné « président 16 ». Pour le FBI, il ne fait aucun doute que l'actuel président Civelli court un risque. Ce que ne leur a pas encore dit Elroy, c'est qu'un nouvel agent opère aux côtés du Président, une femme du nom de Ripley. Cette dernière effectue des recherches sur le mystérieux accidenté et découvre une théorie, celle de la synchronicité...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les théories du complot existent depuis la nuit des temps. Avec Synchronicity, le scénariste Fred Mannicot reprend ce thème et le développe au travers du concept étonnant de la synchronicité. Selon celle-ci, à travers plusieurs époques, des tentatives d'assassinat partageraient des points communs. Ainsi, en 2064, un agent de la sécurité du Président des USA apprend que son patron est en danger et que cette curieuse théorie serait en œuvre. D'une idée plutôt originale peut naître de grandes choses. Malheureusement, cela n'est pas le cas. La narration manque de rythme, les personnages ne sont pas attachants et l'histoire peine à convaincre. Ce ne sont pas les dessins de Victor Mendes qui parviennent à rendre l'ensemble plus digeste. Son trait rappelle parfois celui, stylisé, de Tommy Lee Edwards, avec un degré moindre de finition. Certaines cases sont même plus proches du rough. A signaler que l'éditeur a eu la bonne idée de présenter quelques travaux de préparation du dessinateur. Celui-ci se montre bien meilleur sur ses crayonnés que sur son encrage définitif... Bref, un début de série pas vraiment emballant.