L'histoire :
A Los Alamos, les événements intervenus la nuit dernière ont rameuté bon nombre de journalistes. Stewart a beau avoir fusionné avec une entité extraterrestre, lorsqu'il n'utilise aucune capacité spéciale, il doit toujours se servir de son fauteuil roulant. L'ancien soldat se rend à l’hôpital pour voir comment va James, son frère. Ce dernier a perdu son bras la veille, lorsqu'un extraterrestre belliqueux est apparu. Au même instant, à l'autre bout de l'établissement, un individu est téléporté dans la salle IRM. Pouvant prendre n'importe quelle apparence, il est venu afin d'emporter l'entité hébergée par Stewart. Rapidement, il le retrouve et explose la porte de la chambre de James. L'ancien soldat fusionne alors avec son entité et se jette sur cet intrus. Alors qu'ils s'échangent des coups, ils sont interrompus par l'arrivée de forces très spéciales...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Lancées en juin 2011, les nouvelles séries de super héros créées par Stan Lee n'ont pas toutes convaincu. Entre le prometteur Starborn et le raté Traveler, il y avait aussi l'indéfini Soldier Zero. La série fonctionne bien aux USA et la raison est plus évidente avec cette suite. Le tandem Dan Abnett - Andy Lanning succède à Paul Cornell. Si le récit n'est pas grandiose, il est tout de même plus fignolé que sur le premier opus. De nouveaux personnages et ennemis sont intégrés et la narration est rythmée. Certes, certains dialogues sont faiblards... Certes, l'ensemble est assez prévisible... Mais Soldier zero se lit finalement sans déplaisir. La bonne nouvelle vient surtout de Javier Pina, désormais seul dessinateur sur l'album. L'auteur ibérique manque peut-être de régularité, mais il montre de belles planches par moment. En progrès, les dessins risquent d'être plus impressionnants par la suite. Soldier Zero n'est pas la série du siècle, mais reste un divertissement digne d'intérêt pour les consommateurs d'aventures super-héroïques...