L'histoire :
Il y a de cela quelques années… Deux enfants se promènent dans la forêt afin de chasser. Jasla, la sœur cadette, voit bien que la nuit tombe, mais elle découvre un sentier inconnu à leurs yeux et convainc son frère Berem de la suivre sur cette piste, qui pourrait s’avérer fructueuse. Après quelques minutes, le garçon essaie de forcer sa sœur à faire marche-arrière, mais en vain, car celle-ci aperçoit des ruines à proximité. En s’approchant, ils sont étonnés de l’aura sacrée qui émane de ce temple. Berem tente alors d’arracher un énorme joyau scellé à un rocher, mais Jasla le prévient de ne pas offenser le dieu pour lequel ce sanctuaire à été construit. Enervé, le garçon pousse la jeune fille sur le sol. A peine a-t-elle heurté le sol, qu’un bruit se fait entendre. Berem subit alors le pouvoir des lieux et recueille en son poitrail un orbe magique… Après plusieurs nuits passées au côté de Kitiara, Tanis réussit à sortir de la chambre dans laquelle il se trouvait. Décidé à retrouver ses compagnons, il ne sait pas qu’en faisant cela, il risque de déclencher à nouveau tensions et conflits.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dragons d’une aube de printemps est le dernier tome des Chroniques de Dagonlance, initialement écrites par Margaret Weis et Tracy Hickman et aujourd’hui adaptées en bande dessinée. Devant un scénario plus consistant qu’auparavant, Andrew Dabb, le scénariste adaptateur, a du découper le récit en deux tomes. L’histoire de ce premier volet se concentre, une fois encore, sur les compagnons qui, après avoir lutté contre de nombreux ennemis, doivent à présent éviter les différents pièges. Ils sont ainsi amenés à comploter les uns contres les autres. Evidemment, dragons, elfes et races habituelles à l’heroïc-fantasy répondent présents... Mais malgré un univers très riche, l’ensemble demeure désespérément classique. Heureusement, le scénario est riche en rebondissements et évitera la lassitude aux plus blasés. En revanche, les dessins ne sont plus assurés par un seul auteur, mais par trois. Malgré des styles assez différents, l’ensemble reste suffisamment cohérent pour qu’à aucun moment, le lecteur ne soit heurté par un changement brutal de design d’un protagoniste. Les amateurs des romans originaux seront d’avance conquis. Les néophytes peuvent néanmoins se lancer dans l’aventure sans trop de crainte…