L'histoire :
C’est en pleine nuit pluvieuse que Kate se retrouve à cours d’essence. Heureusement pour elle, il y a non loin de là une station-service et un restaurant. La jeune femme pénètre donc à l’intérieur pour demander de l’aide. Hélas, l’endroit est désert, les assiettes sont pleines de nourriture moisie et il n’y aucune trace de vie. Kate aperçoit soudain une silhouette encapuchonnée à l’extérieur. Elle ressort précipitamment pour voir si cette personne ne serait pas son amie Dana, qui est portée disparue. Malheureusement, Dana n’est pas là. C’est alors qu’un homme attrape la main de Kate. Celui-ci est poursuivi par des gens aux allures de monstres et somme Kate de fuir avec lui. Kate ne bouge pas car elle aperçoit Dana dans la foule. C’est alors qu’elle est prise d’un énorme mal de crâne. Elle ferme les yeux et, quand elle les rouvre, se retrouve dans une sorte d’hôpital...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec son univers cauchemardesque, gore et schizophrène, le jeu vidéo The evil within s’est fait remarquer auprès des fans d’horreur. Si y on suivait un inspecteur, Sebastian, cette préquelle s’intéresse quant à elle à d’autres personnages, une dénommée Kate en tête. Comme dans le jeu, les protagonistes se retrouvent plongés dans un monde glauque, instable et peuplé de monstres aussi terrifiants que cruels. Au fil de leur avancée, quelques réponses sont disséminées et les pièces du puzzle s’assemblent. Cependant, la narration est un peu décousue et les transitions brutales : cela passait bien à l’écran mais risque ici de déstabiliser quelque peu les lecteurs s’ils n’ont pas joué au jeu vidéo. Pour les autres, c’est en revanche l’occasion de revoir les monstres qui les ont terrifiés, les pièges tordus et effroyables à éviter ainsi que certains passages clés du jeu. L’ambiance angoissante est bien retranscrite, ainsi que le côté désespéré de la quête des personnages, mais il est difficile d’atteindre le même niveau de terreur quand on n’incarne pas vraiment le personnage principal. Graphiquement aussi la charte est respectée: on retrouve bien les monstres, les lieux et l’ambiance visuelle, et la mise en scène ne manque pas de dynamisme, les couleurs étant également judicieusement appliquées. Cependant, ce titre reste destiné aux fans du jeu, les autres auront certainement du mal à bien se plonger dedans. On vous aura prévenus !