L'histoire :
A New-York, l'heure est aux festivités avec l'inauguration de la nouvelle tour des Avengers. Tous les super-héros sont là et transcendent la foule avec leur énergie positive. Plus loin, dans un lieu désertique, Hulk aperçoit un convoi militaire s'approcher de lui. S'il pense que l'armée vient pour lui, il voit un être composé d'eau faire irruption et attaquer le fourgon le plus protégé. A l'intérieur se trouve un objet dangereux et, même si Hulk tente de protéger les soldats, la créature réussit sa mission et s'enfuit. Le colosse de Jade choisit de rapporter à la tour des Avengers la seule chose qu'il a pu arracher à cet agresseur : une sorte de logo ressemblant à un des signes du zodiaque. Pendant ce temps, Black Widow et Hawkeye sont aussi en mission et sont pris pour cible par un être ayant l'apparence d'un minotaure...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le succès des films Marvel au cinéma est indéniable et afin de surfer sur la popularité de certains personnages, la Maison aux idées a jugé bon en 2012 de demander à son scénariste-star Brian Michael Bendis d'écrire une histoire où sa super équipe vivrait de folles aventures. A bout de souffle sur les autres titres qu'il supervisait à la même période, Bendis n'a pas pu offrir aux lecteurs le divertissement attendu avec Avengers Assemble. En effet, son récit est au départ très classique : de nouveaux ennemis s'en prennent aux Avengers. Mais rapidement la pression autour du casting des personnages et l'apparition de Thanos font de sa création un projet fade, sans saveur et surtout sans passion. Les bastons s'enchaînent plus vite que Lucky Luke n'a le temps de tirer sur son ombre ! Rebondissements ridicules et scénario en bois ne sont même pas sauvés par le dessinateur Mark Bagley qui finit, épisode après épisode, par montrer ses limites. Le début est correct, la fin est catastrophique. Avengers Assemble a tout du comics de commande et souffre des maux habituels à ce genre : sans intérêt et faiblard graphiquement. Heureusement que la suite de la série fut reprise en main par Kelley Sue Deconnick qui, s'en verser dans l'excellence non plus, a au moins rempli sa part du contrat.
