L'histoire :
Faire partie de l’Atelier, c’est une consécration pour n’importe quel malfrat. Une entrée sélect et des tests dangereux et hauts de gamme : on parle de la crème de la crème ! Mais Deadpool n’est pas n’importe qui. Il est persuadé qu’il est le meilleur assassin de tous les temps et il va leur montrer rapidement ce dont il est capable. Ça tombe bien, le chef, l’Empereur Cornu, lui donne sa toute première mission. C’est vrai qu’il a une voix presque aussi cheloue que son visage, mais bon, c’est un détail. La cible, c’est Otto Octavius dit Doctor Octopus ou encore Doc Ock. Il a 48 heures pour l’éliminer. C’est plus qu’il n’en faut pour Deadpool. Le boss bizarroïde lui donne un contact (comme s’il en avait besoin, sérieux !?). Il/ elle s’appelle Valentine Vuong. Une créature parfaite et sublime. Wilson a tellement le béguin qu’il n'a même pas senti la piqûre que cet ange lui a administrée. Décidément, ça va vraiment être une partie de plaisir, ce taf. Tuer un blaireau et fricoter avec un/ une androgyne. Que demander de plus ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme on sait qu’avec Deadpool tout est possible, même (et surtout) l’impossible, pourquoi ne pas le faire contaminer par le symbiote de Carnage ? Voici le point de départ de cette nouvelle série en trois tomes. Mais c’est loin d’être la seule bonne idée d’Alyssa Wong. L’autre aspect vraiment excitant, c’est de suivre ce fou de Wade Wilson à ses débuts, tentant d’intégrer une ligue des assassins. C’est comme lâcher un éléphant au milieu d’une mare putride infestée de crocodiles. Dans cette fange de personnages maléfiques, se détache un nouveau personnage intrigant et complexe : Valentine Vuong. Et c’est la troisième idée de génie de l’opus : rendre Deadpool amoureux. Que peut-il arriver de pire aux lecteurs de Deadpool qui en ont vu des vertes et des pas mûres avec un tel psychopathe ? Le rendre sentimental bien sûr ! Ce cocktail explosif aboutit à des scènes totalement dingues où Deadpool tente désespérément de séduire Valentine alors que des membres sanguinolents transpercent son corps ! On le sait, c’est bien dans la lignée de ce personnage de parodier son propre univers ; or cette fois, ce n’est pas Marvel qui prend cher, mais bien la firme Alien où le symbiote de Carnage fait des apparitions horribles façon xénomorphe terrifiant. Mais si dans l’espace, personne ne vous entend crier, dans le comics, Deadpool hurle sans arrêt, alors que le sang et les membres putrides explosent. Martin Coccolo s’éclate à représenter ce mélange de bouillie organique gore tout en proposant un dessin léché et ultra efficace. Les personnages sont beaux à l’image d’un Deadpool resplendissant (quand une griffe ensanglantée ne lui arrache pas le bide !). Carnage et Deadpool réunis ? On les a dans la peau !