L'histoire :
Jade et Brad emménagent avec leur père, à Springwood, une petite bourgade des Etats-Unis. Durant l'emménagement, la jeune femme remarque qu'un corbillard se trouve devant chez un voisin. Une petite fille lui dit que c'est à cause de Freddy… avant de partir. Alors qu'elle passe sa première nuit dans sa nouvelle maison, Jade commence à faire un cauchemar où elle se voit en sous-vêtements au beau milieu de la classe. En sortant de la salle, elle tombe nez à nez avec son frère qui s'enfuit. La jeune femme essaie de le suivre, mais elle croise la petite fille vue plus tôt dans la journée, qui lui dit qu'elle est dans le rêve de Brad. Ne comprenant pas, elle entre dans la pièce où elle l'a vu rentrer pour la dernière fois. Elle aperçoit alors une traînée d'essence et son frère en haut d'une pile de livre. Une allumette est alors lancée et Jade voit son frère brûler vif. Elle se réveille en sursaut. Or, le rêve a pris le pas sur la réalité, puisque Brad brûle dans la chambre d'à côté. Cela semble être l'œuvre d'un certain Freddy Krueger...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les comics basés sur les séries de films horrifiques affluent ses derniers temps. Outre Destination Finale ou Vendredi 13, c’est désormais le mythique personnage incarné par Robert Englund et créé par Wes Craven en 1984 qui débarque ! Ce véritable croque-mitaine au gant doté de lames acérées se glisse dans vos rêves pour vous y torturer et au final vous tuer. Le problème est que chaque blessure faite durant le sommeil se retrouve porté dans la réalité. Nous suivons dans ce tome, deux histoires mettant en scène ledit Freddy. Si le scénario de Chuck Dixon (Batman, Punisher) n’a rien d’exceptionnel, il respecte toutefois fort bien l’ambiance et les bases des films. Les rebondissements ne surprendront pas les fans du monstre mental, mais ils jouent assez bien la carte de l’efficacité. Par contre, il est un peu dommage que l’on ne ressente même pas un tant soit peu un petit sentiment de frisson ! Au niveau des dessins, outre les couvertures très réussies de Tony Harris (Ex machina), on découvre les planches de Kevin West. Le rendu graphique n’est pas très original, loin de l’efficacité d’Adam Archer sur Vendredi 13, mais l’ensemble est très correct et les cadrages restent proche des films. Un titre efficace et fidèle à l’œuvre cinématographique dont il s’inspire…
