L'histoire :
La technologie évolue de jour en jour. Les machines sont de plus en plus développées. A tel point qu’elles font maintenant partie de notre quotidien. La série de robot B1 a été créée pour servir les hommes dans leurs tâches quotidiennes. Mr Klause est un riche propriétaire qui, en plus de sa dizaine de chiens, possède un grand appartement à entretenir. Le robot B1-66ER l’entretient donc et reçoit régulièrement ses ordres de son maître. Un jour, Mr Krause reçoit la visite d’un représentant d’une société de robots. Celui-ci lui vante les mérites des nouveaux modèles, mais lui annonce ne pas pouvoir reprendre B1-66ER. Ce dernier vient de récurer les toilettes et entend son maître lui dire qu’il faudra l’emmener à la ferraille, pendant que tous les chiens mettent un bazar sans pareille. C’est alors que le robot habituellement programmé pour servir son maître, voit son programme défaillir. Aucun n’être vivant ne ressortira dès lors de l’appartement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Créé par les frères Wachowski, la série de films Matrix a su faire parler d’elle par ses effets spéciaux et son scénario mêlant arts martiaux, science fiction et psychologie. Si les avis sont partagés sur la trilogie, le succès commercial est bel et bien là. Les inspirations des frères proviennent des mangas, des comics et des jeux vidéo. Ils ont d’ailleurs rendu à leur pères spirituels les hommages nécessaires : Enter the Matrix pour les jeux vidéo, Animatrix pour les mangas. Il était donc logique de voir débarquer des comics sur la matrice. Pour cela, les frères ont fait appel à de nombreux auteurs célèbres parmi lesquels Geoff Darrow, Neil Gaiman ou encore Dave Gibbons. Les Wachowski ont laissé quartier libre à ceux-ci, de scénariser et d’illustrer les histoires sur leur univers. Le souci principal de ce premier volume est que l’ensemble manque cruellement de fond. Certains chapitres n’ont pas vraiment de scénario, les unes se contentant de montrer des séquences d’action et les autres un semblant d’histoire. Les styles visuels s’enchaînent et, à chaque fois différent, heurtent le lecteur par tant de différences, contrairement à Global Frequency qui y arrivait bien mieux dans le même genre. On passe d’un style parodique à un autre à la peinture, cela manque d’uniformité. Bâtir un projet ambitieux est forcément sujet à plantage et ce premier tome, malgré ses prestigieux participants, a échoué. Cela nous donne un projet bancal dont bien peu de choses sont à sauver. Pour le coup, le choix de la pilule rouge ou bleue est relancé…
