L'histoire :
En Ecosse, Hughie se promène à la fête foraine main dans la main avec Robin, sa petite amie. Brusquement, quelque chose percute la jeune femme très violemment et l’envoie valdinguer dans un mur proche. Sur place, les secours découvrent plusieurs cadavres : celui de Robin et celui d’un super méchant. Le responsable de tout ça n’est autre que Train A, un des super héros les plus puissants de la Terre. Les jours passent, la dépression gagne petit à petit Hughie et un jour où il se rend au parc, il rencontre un homme nommé Billy Butcher. Il lui explique qu’il a l’intention de reformer son équipe et qu’il veut qu’il en fasse partie. Leur mission est simple : surveiller les actes de certains super héros et éviter leurs débordements. Après avoir longtemps écouté Billy, Hughie ne sait pas vraiment quoi faire : il n’a aucun pouvoir… Billy lui file alors de l’argent et lui donne rendez-vous à New York. Là-bas, le jeune écossais découvre une ville quelque peu ravagée par les contre exploits des super héros mais surtout il fait la connaissance de ses nouveaux partenaires…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les super héros ont toujours eu une place importante dans le milieu des comics. Tellement, que certains sont même devenus de véritables icônes comme Batman ou Superman. Les années passant, certains auteurs ont contournés les codes du genre et se sont permis quelques libertés avec eux, et virent le jour des titres comme The Authority et maintenant The Boys. Ce second titre est l’œuvre de Garth Ennis, coutumier des séries provocatrices comme notamment Preacher. L’histoire de cette série est étonnante puisqu’au bout de 6 chapitres, l’éditeur (DC comics) a décidé de l’arrêter. Cela ne signifie pas pour autant sa mise à mort, puisqu’un autre éditeur a pris le relais (Dynamite). Mais revenons au récit à proprement parler. Ennis nous propose ici de découvrir une équipe d’humains chargés de surveiller les super héros et de limiter leurs dérapages en ayant, au besoin, recours à la violence. Le récit commence de manière un peu extrême et l’on comprend pourquoi DC Comics a voulu cesser sa parution. Pour autant, le contexte est original, drôle et l’ensemble délicatement subversif. L’illustration parfaite est la façon dont les super héros passent leur entretien d’embauche : pantalon baissé ! Les dessins de Darick Robertson sont vraiment bons, les personnages sont bien finis et les décors assez détaillés. Une mise en bouche prometteuse !