L'histoire :
S’abritant sous un petit parapluie, une femme nommée Shan Coy Man frappe à la porte du palais de Madripoor situé en haut d’une falaise. Celle-ci est en panne et demande l’aide d’un soldat, aussitôt possédé par la jeune femme dès l’instant où elle enlève ses lunettes. Elle entre alors à l’intérieur du palais mais elle fait preuve d’inattention et perd sa main mise sur le soldat. Heureusement, Wolverine intervient et assomme le soldat. Shan avoue alors à son sauveur qu’elle est venue libérer trois femmes kidnappées par son oncle. Ils fouillent alors le palais et découvrent une étrange fontaine où se trouve une mystérieuse créature. Alors qu’une des otages est maltraitée, Wolverine intervient. Mais l’un des deux hommes de main de Coy se met devant lui. L’ancien X-man s’en débarrasse assez vite, mais il ne voit pas Bloodsport se ruer dans son dos. Shan réutilise son pouvoir pour aider Wolverine, mais c’est ensuite Roughouse qui fait son retour. Le problème est que durant ce foutoir, l’oncle de Shan s’enfuit avec les otages…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Personnage emblématique des X-men, Wolverine possède une énorme côte de sympathie auprès des lecteurs, ce qui lui vaut à présent d’avoir sa propre série. Compilant les douze chapitres parus en 1989, cette intégrale nous montre un Logan (alias Wolverine) qui n‘hésite pas à donner de sa personne contre la multitude d’ennemis qui l’attendent, dont notamment le prestigieux Roughouse. Les scénarii sont assez simplistes et mettent avant tout l’accent sur l’action : les rebondissements sont le plus souvent prévisibles. La lecture est néanmoins assez distrayante, pourvu qu’on soit suffisamment sensible à la nostalgie. Car en dehors de ça, l’intérêt de cette intégrale risque d’être assez faible. Les dessins sont assurés par plusieurs intervenants, dont le mythique John Buscema et John Byrne. Les traits sont assez épurés et l’ensemble manque de détails. Pourtant, le tout reste extrêmement lisible grâce à des cadrages corrects. Bien évidemment, les amateurs de la charte visuelle actuelle risquent d’être décontenancés devant un style qui pourrait leur paraître désuet. Seules les couleurs viennent nous rappeler que l’on est face à un titre datant de deux décennies. A l’instar des autres titres de cette collection de Panini, ce titre est un cadeau pour les fans !
