L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Wolverine (vol 5) #8 : Killable, part 1 (Vulnérable - 1) : Un virus venant du Microvers et capable de contrôler tout être humain menace désormais de s'étendre au Wakanda. Wolverine a pu surmonter l'infection, mais les séquelles sont terribles car il a perdu son facteur d'auto-guérison. Reste à savoir si T'Challa, alias la Panthère Noire, va aussi être contaminé...
- Wolverine and the X-Men #32 & #33 : The Hellfire Saga, part 2 & 3 (La saga des damnés 2 et 3) : Le Club des Damnés a mis en péril l'existence même de l’école Jean Grey, que dirige Wolverine. En effet Kade Killgore a réussi à convaincre une poignée d'élèves mutants de rejoindre son camp. Il va sans dire que le Griffu n'accepte pas cet état de fait...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si vous doutiez du statut quasi-immortel de Wolverine, le run écrit par Paul Cornell pourrait bien vous mettre le doute en tête. Avec son histoire de virus, dont on sait maintenant qu'il provient du Microvers, l'anglais nous avait réservé un démarrage en trombe. Mais le moteur de son énigme a depuis connu une sérieuse baisse de régime. On n'est pas loin de craindre la panne, car cela en devient poussif. Après s'être attaqué à des innocents «lambda», après en avoir fait baver au S.H.I.E.L.D. et à Fury, après avoir infecté un Wolverine devenu mortel car dépouillé de son facteur auto-guérisseur, voici ce curieux ennemi chassant les super-héros susceptibles de neutraliser les virus. A ce stade de l'histoire, on se dit que ce n'est ni original, ni même très cohérent dans le développement. Alan Davis vient sauver la baraque en faisant le boulot de façon correcte. Si bien que ça se laisse lire, même si rien n'y est transcendant. Même constat pour la double ration mensuelle de Wolverine and the X-Men. La série a beau être assez populaire, Jason Aaron n'écrit qu'une œuvre très secondaire dans sa bibliographie. Les histoires de mômes qui se castagnent et du Serval qui rétablit l'ordre, ça commence aussi à nous ennuyer passablement. Nick Bradshaw aux dessins et Walden Wong à l'encrage enchaînent les prestations en dents de scie, ce qui ne suffit pas toujours à faire passer la pilule. Bref, espérons que l'avenir nous réserve de meilleurs chapitres...