L'histoire :
Au large du Brésil, la société Stratocorp a organisé une conférence de presse. Avec l'aide des X-Men, cette entreprise a fabriqué une future station spatiale et grâce à Magneto va la placer en orbite facilement. Alors que la mise en place est en train d'être effectuée, des représentants du peuple Atlante viennent présenter leur mécontentement. Pour eux, cette base présente un vrai trouble de leur éco-système. Cyclope sollicite Kavita rao, une des membres de la cellule scientifique des X-Men, le Club-X, pour qu'elle négocie calmement. La situation dérape très vite puisque l'un des atlantes se mue en créature des abysses et saute sur tout le monde. Le docteur Nemesis et Cyclope tentent de le contenir. Dans la base spatiale de Stratocorp, Danger effectue des réglages mais à mesure que la station se met en orbite, la machine de guerre perd toute conscience...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les fans de comics le savent depuis longtemps : le nombre de personnages au sein des X-Men est assez hallucinant. Parmi la ribambelle, on note la présence d'une section scientifique nommée le Club-X. Au sein de cette branche spéciale, il y a Danger, une véritable machine de guerre dotée d'une conscience, la biochimiste Kavita Rao, qui a autrefois cherché à éliminer l'espèce mutante, Maddison Jeffries, un ancien mutant ayant fait la guerre du Viet-Nam et un génie nommé docteur Nemesis. Lors d'une inauguration, ce club-X se retrouve mêlé à un gigantesque bordel. Simon Spurrier est un jeune scénariste anglais que l'on voit de plus en régulièrement chez Marvel. Si l'on dénote une véritable bonne volonté sur cette mini-saga, avec des touches d'humour assez présentes, l'ensemble est ennuyeux au possible. Les personnages ne sont pas vraiment charismatiques et ne parviennent pas à sortir suffisamment de l'ombre dans laquelle ils sont habituellement tapis pour qu'ils deviennent attachants. Les rebondissements sont pour le moins particuliers car le scénariste ne cherche pas très loin et convoque les habituels monstres et autres nazis comme ennemis. Même si Paul Davidson a un style assez agréable, ses planches perdent en finition. En introduction, on notera également quelques pages illustrées par d'autres artistes pour présenter les membres de l'élite scientifique des X-Men. Voici au final un album dont on peut se dispenser aisément.