L'histoire :
Dès que le sous-marin accoste en Australie, Yorick demande à explorer le pays afin de retrouver sa bien aimée, Beth. Le problème est que le submersible doit bientôt repartir pour le Japon, afin de retrouver Esperluette. L’agent 355 arrive pourtant à convaincre les autres et part donc avec un homme au déguisement pour le moins singulier : un tchador ! Ils se rendent tous deux au centre d’anthropologie auprès duquel Beth étudiait. Là bas, ils trouvent deux choses : un message écrit sur le mur, invitant Beth à se rendre au Palmer’s, mais aussi un comité d’accueil. 355 s’en défait assez vite, mais dans la précipitation Yorick s’est fait remarquer. Une femme passe alors un appel à une journaliste. Celle-ci, une fois mise au courant, les traque et profite de l’inattention de l’agent 355 pour l’assommer avec un taseur. La dénommée Paloma tient alors en joue le jeune homme et lui demande d’enlever le tchador. La surprise passée, elle lui demande de se déshabiller et lui tend un journal. Elle le prend alors en photo et tient pour le coup un véritable scoop…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Des rebondissements en pagaille pour ce nouveau volet des aventures de Yorick ! Débarqué en Australie, la recherche de sa douce et tendre Beth dans un premier temps peut enfin reprendre… Mais les désillusions arrivent assez vite puisque celle-ci n’est jamais là où il croît la retrouver. Pire encore : une journaliste a décidé de publier la terrifiante nouvelle de l’existence d’un homme, ce qui pourrait considérablement compliquer les choses, puisque le jeune homme serait dès lors traqué par toute la planète ! Dans ce nouveau tome, nous découvrons aussi un peu plus l’agent 355, au travers de flashbacks bien sentis et assez émouvants. Nous retrouvons aussi avec un certain plaisir Héro, la sœur du héros, et une autre Beth (celle du tome 5) dans une situation pour le moins inattendue ! A noter aussi, que vous assisterez au retour très attendu d’Esperluette, le petit capucin ! Le scénario concocté par Brian K. Vaughan est toujours aussi bien agencé et permet d’éviter la lassitude. Les dessins sont une nouvelle fois réalisés par Pia Guerra. Celle-ci nous fournit une prestation de plus en plus bluffante. Ses traits font preuve d’une rigueur exemplaire. Les personnages sont fins et les cadrages sont typiquement cinématographiques. Signalons que sur certains chapitres, elle est secondée par Goran Sudzuka, intervenant irrégulier sur la série, qui fournit une prestation quasi-identique à celle de la dessinatrice, ce qui renforce l’unité visuelle de la série. Encore un opus passionnant d’un sacré acabit !
