L'histoire :
Matt a réussi à s'enfuir du laboratoire avec les deux enfants, Maria et Joseph, poursuivis par une horde de morts-vivants. Dorénavant, ils choisissent de survivre sur un bateau de plaisance à l'écart des villes. L'état de santé de la petite fille n'est pas bon. Matt se rapproche donc d'un phare qui semble habité. Il accoste non loin et, avec Joseph, frappe à la porte. Une femme méfiante ouvre, le fusil à la main. Matt expose leur situation, mais il est attaqué par une mouette. Son vis à vis ne perd pas un instant et lui explose la tête ! Le petit garçon est choqué, mais tire sur elle avec le pistolet que lui a confié l'homme, il y a peu de temps. Le chargeur vide, elle s'approche de lui et lui explique que les oiseaux sont aussi porteurs du virus propageant la zombification. Rachel écoute alors Joseph lui raconter comment ils ont survécu depuis le début et combien Maria est importante à ses yeux. Elle est la dernière personne vivante de son entourage...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec sa couverture aguicheuse revisitant une célèbre affiche d'enrôlement pour l'armée de l'Oncle Sam, le premier tome de Raise the dead n'avait pas convaincu les fans de zombies ou d'horreur. Le duo John Reppion et Leah Moore n'avait pas su apporter de véritable originalité à un genre fortement éculé au sein du 9ème art. Ce second opus est donc accueilli avec un petit a priori négatif... Dès les premières pages, nous retrouvons les deux enfants et Matt, des personnages issus du précédent album qui ont survécu à une première vague de morts-vivants. Cette fois, ils tentent à nouveau de résister à un monde totalement aux abois. Si le scénario n'est pas encore très poussé, il a le mérite d'être un moins prévisible qu'auparavant. Ainsi, la mort de Matt est inattendue et quelques autres éléments viennent de temps à autre piquer au vif notre intérêt. Néanmoins, côté récit, l'ensemble est toujours aussi faiblard. Visuellement, Guiu Vilanova s'en sort mieux que ses prédécesseurs, ce qui n'était pas bien difficile. Sans faire forte impression, le dessinateur rend une copie peu originale, mais basique, donc meilleure que dans le volet passé. Raise the dead ne parvient pas à sortir du lot dans un registre pulullant de séries de qualité. Préférez Walking Dead ou Zombies : vous ne serez pas déçu. Dommage, car la couverture reprenant la célèbre image du célèbre Nevermind de Nirvana donnait très envie...
