L'histoire :
Gotham est en proie à des émeutes dans plusieurs quartiers. Les kidnappings se multiplient et les victimes qui réapparaissent sont retrouvées mortes. Batman obtient l'information que des enlèvements en masse doivent avoir lieu dans le quartier de Chinatown. Son intervention permet de sauver les éventuelles victimes mais le Dark Knight comprend que les crimes ne sont pas près de cesser. Forcément, cela implique pour Bruce que sa vie privée en prenne un coup et sa relation avec la belle Natalya se dirige tout droit vers la fin. La nuit venue, Batman reprend son enquête. Il se rend chez le Pingouin et l'interroge. Persuadé de la culpabilité de Cobblepot, il l'accuse des kidnappings. Les criminels interceptés par le Chevalier Noir portaient tous des chapeaux melons comme les sbires du Pingouin. Cobblepot nie et rappelle juste à Batman qu'il n'est pas le seul à apprécier les couvre-chefs. Il y a aussi Jervis Tetch connu dans tout Gotham sous le surnom du Chapelier Fou...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l'origine, Batman le Chevalier Noir était une série lancée par DC Comics laissant à David Finch la possibilité d'écrire et d'illustrer les aventures du Dark Knight. Après un premier album fort joli mais un peu nébuleux scénaristiquement parlant, DC Comics seconda l'artiste de Paul Jenkins dans un premier temps de Gregg Hurwitz. dernièrement. Le romancier est plutôt à l'aise avec les atmosphères sombres et cela tombe plutôt bien. Dans Folie furieuse, il met en avant un des ennemis les plus connus de Batman : le Chapelier Fou. Ce criminel est la version dégénérée du personnage imaginé par Lewis Carroll dans Alice au pays des merveilles et fait couler le sang comme jamais dans cet opus. Malgré le côté violent du méchant et du récit, le scénariste intègre de nombreuses touches d'humour, parfois pas toujours au bon moment, ce qui nous fait sortir un peu de la lecture. Et puis, le récit s'étale sur beaucoup trop de pages pour finalement un nombre de rebondissements assez restreint. Visuellement, David Finch est remplacé par Ethan Van Sciver, qui réalise une très belle performance, et par Szymon Kudranski, qui déçoit énormément, surtout lorsque l'on voit la qualité de son travail sur les Spawn ou sur l'album consacré au Pingouin. Il ressort de ce volet une histoire manquant d'ambition et de surprises ainsi qu'un graphisme trop irrégulier. Dommage.