L'histoire :
Bientôt 9 mois que des enfants disparaissent sans laisser de traces. Batwoman interroge sans cesse des membres de l'organisation criminelle Médusa mais en vain jusqu'ici. Des indices la conduisent à un entrepôt abandonné, mais au lieu de s'y rendre seule, Kate sollicite l'aide de Kyle Abbot le loup garou. Tous les deux pénètrent un véritable labyrinthe de miroirs et sont attaqués par Bloody Mary, un fantôme que Batwoman neutralise en brisant une glace. Avant de disparaître, le spectre glisse à l'oreille de la justicière rousse que Médusa n'est pas un groupe, mais la Reine des monstres. Peu après, Kate rend des comptes à DEUS, l'organisation qu'elle a été forcée de rejoindre. Elle leur confie avoir besoin de l'aide de Wonder Woman, la seule capable de combattre des créatures et des divinités grecques. Bones, le supérieur de Kate, exige cependant que la jeune femme ait sur elle une micro-caméra, afin que DEUS recueille un maximum d'information sur Wonder Woman. En parallèle à l'enquête, Kate a bien du mal à gérer les tensions qui s'installent dans le couple qu'elle forme avec Maggie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Être soucieux d'offrir une série de qualité provoque souvent des retards de conception. J.H. Williams III a fait de Batwoman un titre purement génial, mais qui a souffert d'un rythme de production assez lent. Incapable de produire un épisode par mois, l'artiste a été secondé par plusieurs auteurs talentueux. L'élite de ce monde présente pourtant six chapitres écrits et illustrés par J.H. Williams III. L'histoire est toujours aussi intéressante et bien évidemment, les différents fils narratifs entamés par le passé se recoupent parfaitement ! Ainsi, les lecteurs retrouveront bien évidemment Médusa, mais aussi verront la présence de Wonder Woman. La belle amazone prête main forte à Kate dans des combats pour le moins épiques. Et puis ajoutez à cela une dernière page riche en émotions ! Bien évidemment, qui dit J.H. Williams III aux dessins dit également découpage de folie ! Nous ne sommes pas déçus et l'artiste propose même certaines double pages dignes de celles de Promethea ! La variété et la richesse visuelle de l'ensemble laissent pantois et on s'interroge encore sur la maîtrise de tant de styles par un seul dessinateur. La scène du labyrinthe fascine, les scènes spectrales aussi. Dave Stewart complète merveilleusement bien l'artiste en offrant une large palette de couleurs, toujours adéquates. J.H. Williams III a fait de Batwoman une série culte et indispensable.