L'histoire :
Kyle Rayner rejoint Guy Gardner. Ils doivent se rendre ensuite à Oa pour nettoyer la zone des invasions technocages. Mais ils en profitent pour discuter un peu. C’est rare qu’ils soient seuls et qu’ils aient un peu de temps. Inévitablement, ils parlent d’amour et se confient en toute franchise. Guy raconte son repas en amoureux avec Ice mais cet instant de bonheur ne change rien au fait qu’ils se manquent terriblement. Kyle de son côté est allé au Valhalla se recueillir devant la statue de Jade. Guy lui conseille de tourner la page Mans même Star Sapphire lui a dévoilé que l’amour de sa vie était Jade et personne d’autre. Pourtant, la belle Soranik lui plaît aussi. Guy lui dit de foncer et de ne pas se tourner vers le passé. Il faut vivre l’instant présent, sans retenue ni gêne. Justement, Soranik passe par ici avec son amie Iolande. Alors qu’ils volent vers leur destination, un étrange objet se rapproche d’eux. Ils réalisent rapidement qu’il s’agit d’un anneau noir. Beaucoup d’autres le suivent et se jettent sur les quatre Green Lantern. Guy et son équipe doivent se dépatouiller de cette terrible menace mais une seule chose les habite : prévenir les autres Green Lantern et protéger les lieux. Mais il est peut-être déjà trop tard…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les aventures des Corps des Green Lantern continuent dans cet épais volume deux. On parlerait même de mésaventures tant les dangers s’accumulent et deviennent de plus en plus terribles. La première partie rend hommage au travail de Geoff Johns et ses multiples couleurs d’anneaux avec notamment l’intrusion des Black Lantern. Ici, Peter Tomasi libère la violence et l’action, si bien que, pendant plus de 200 pages, les combats, les explosions et les dégâts cosmiques se déchaînent. Le réveil des morts avec les anneaux noirs permet de questionner en profondeur l’intériorité des vivants mais le rythme est effréné, démentiel et quasi insoutenable. Même Guy Gardner, qui ne fait pourtant pas dans la dentelle d’habitude, se plaint qu’ils n’ont pas le temps de souffler ! Si les menaces sont impressionnantes et à la hauteur des immenses pouvoirs des Lantern d’élite, il n’en est pas de même de la résolution des intrigues. On adore les différents rebondissements qui amènent à des nouveaux ennemis terrifiants : certains même viennent de l’intérieur du Corps ! Malheureusement, cet impressionnant déluge de menaces est beaucoup trop vite balayé sans réelle logique alors même que les Lantern semblaient perdus. L’humour est parfois également un peu balourd, et pas seulement parce que la vedette est l’irrévérencieux Gardner. Les répliques potaches masquent parfois mal les failles des résolutions finales : « Alors, on arrête de lambiner et on va leur dérouler le tapis vert »… On est cependant emportés sans mal dans l’univers avec un visuel totalement incroyable. Patrick Gleason délivre toute la puissance de son trait comme s’il possédait un anneau à 200% de ses capacités. Plans vertigineux, cases immenses, pouvoirs extraordinaires, créatures étonnantes : on en prend plein les yeux. Moins spectaculaire mais tout aussi beau, Fernando Pasarin tire son épingle du jeu. Les quelques saynètes de fin sont par contre bien moins réussies visuellement mais le dernier mini récit vous permettra de voir une alliance inédite : Gardner et… Batman ! Malgré les anneaux noirs, les Green Lantern sont resplendissants !
