L'histoire :
Un jour pluvieux comme un autre. Sauf que pour une fois, Selina Kyle se repose et prend du bon temps dans un bar autour d’un bon cocktail. Mais la tranquillité ne dure jamais très longtemps. Cette femme qui entre, trempée par la pluie, est l’annonce de nouveautés. Il faut dire qu’elle est très belle, si belle qu’elle éclaircit cette journée maussade. Elle s’assied à côté de Selina et se présente : Karen Rain, celle qui l’a contactée pour lui proposer une offre. Elle déballe son histoire : une sombre affaire d’amour perdu et de dossier important. Karen a rompu avec celui qu’elle aime car elle sentait qu’il était en danger de mort. Tout cela pour un dossier important et hautement confidentiel qui détaille les comptes noirs d’une organisation dans Villa Hermosa. On tue facilement pour ce genre d’information. Au lieu de sauver son mari, cette séparation a fini par le tuer. Selina n’est pas convaincue malgré tout mais quand Karen lui demande si elle sait ce que cela fait de rompre avec un homme qu’on aime et de perdre l’amour de sa vie, une douleur profonde et enfouie se réveille en elle. Ce n’était finalement pas une journée comme les autres et Catwoman sait qu’elle va avoir un sacré travail en nettoyant Villa Hermosa !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les aventures de Selina Kyle s’achèvent avec ce tome trois et le moins que l’on puisse dire, c’est qu'elles se terminent en apothéose. Le nombre de vilains qu’elle rencontre défie l’entendement avec des personnages inédits ou peu connus comme le Fantôme, Double Tour, un groupe mafieux, Raina Creel et même... des zombies ! Oui vous avez bien lu ! Ça paraît beaucoup pour un seul tome et pour une seule super-héroïne et c’est vrai que l’abondance finit par nuire au récit puisque les dénouements sont expédiés aussi rapidement qu’un coup de fouet. Malgré tout, Ram V et Joëlle Jones insufflent un rythme et une science du rebondissement qui suffit à assurer le spectacle. Rien de bien révolutionnaire dans tout ça mais l’action, les moments d’introspection et les dialogues cinglants s’enchaînent plutôt bien. La série bénéficie aussi de quelques bons artistes à commencer par Mirka Andolfo qui nous éblouit dans la première partie avec un dessin élégant et survitaminé. Joëlle Jones prend la relève et ses visages féminins à tomber par terre renforcent la séduction de Catwoman. On regrettera juste les moments de combats bien moins réussis. La destinée de Catwoman reste intéressante et la voleuse professionnelle aura plutôt bien réussi à apposer sa griffe !