Dès ses premières armes dans la bande dessinée, Guillaume Sorel a manifesté un goût particulier pour les récits empreints de mystères. Après la troublante Île des morts et le fantastique Algernon Woodcock, le dessinateur normand a adapté des œuvres littéraires comme Les derniers jours de Stefan Zweig et dernièrement Le Horla. La nouvelle de Guy de Maupassant a profité des crayons et des couleurs de Sorel, pour ressortir magnifiée tant l'auteur est un fan invétéré du récit. Entre fidélité et adaptation, cette version convaincante finit d'asseoir l'artiste comme une valeur sûre du 9ème art.