L'histoire :
Aujourd’hui, Mokichi a 16 ans et est plus déprimé que jamais : tandis qu’il se fait malmener à l’entraînement de lutte, Ichiyo lit à voix haute son carnet secret où il décrivait en détail le chemin à parcourir entre son entrée au lycée et sa seizième année, et cela s’avère particulièrement humiliant. Le jeune homme prévoyait en effet de devenir rapidement le caïd de l’établissement et de profiter ensuite de sa réputation pour jouer les tombeur et perdre rapidement sa virginité, ce qui est à ce jour un échec total pour celui qui est toujours le moins fort des membres du club de lutte. Après cela, c’est au tour de la capitaine de lui offrir son cadeau d’anniversaire : un tas énorme de tenues à laver à la main ! De rage, le jeune homme shoote dans un seau qui rebondit contre un mur et lui revient en pleine figure ! C’est à ce moment qu’arrive Tama, venue pour lui souhaiter un joyeux anniversaire, mais Mokichi, énervé au plus haut point, réagit par réflexe et l’envoi valser, suite à quoi la jeune fille se cogne la tête. Lorsqu’elle reprend conscience quelques secondes plus tard, la jeune fille semble être sous hypnose : totalement soumise, elle obéit à tous les ordres qu’on lui donne, même s’il s’agit par exemple de montrer ses seins. L’entraîneur, M. Nandaimon, exhorte alors Mokichi à profiter de la situation, et le jeune homme ne se fait pas prier…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Série faisant directement suite à Battle Club, cette partie 2nd stage repart sur l’entraînement des membres du club de lutte du lycée en enchaînant des chapitres aux histoires variées. Exit, donc, le tournoi underground du N.O.B et autres joyeusetés du genre, du moins pour le moment, et place à nouveau au fan-service plus que gratuit et à l’humour déjanté que l’on connaît déjà. Il faut dire que les tomes précédents perdaient un peu de leur attrait sur ces deux points et que c’était fort regrettable vu que le principal intérêt de la série se trouve justement là. Contrairement à Enfer & Paradis qui présente de la baston renforcée par du fan-service, Battle Club propose en effet le schéma inverse et sera donc surtout lu pour son déferlement de poses aguicheuses et de poitrines à l’air (vous imaginez bien que des jeunes filles plantureuses exécutant des figures de lutte en tenues moulantes qui ont joyeusement tendance à se déchirer, ce n’est pas vraiment fait pour nous montrer à quoi ressemble véritablement ce sport !). De ce point de vue là, cette seconde saison réussit donc pour le moment son pari. Drôle et aux graphismes soignés, ce premier tome ravira sans conteste les amateurs d’ecchi et d’humour débile.
