L'histoire :
Le lycée pour garçons Kyûren est un véritable repaire pour les racailles. L’établissement est donc très mal famé et seuls ceux qui aiment se battre choisissent de s’y inscrire. Aujourd’hui, alors que les élèves se détendent, une jolie jeune femme débarque dans la cour avec un hygiaphone. Elle se met à hurler qu’elle recherche le plus forts d’entre eux et que celui-ci aura le droit de passer du bon temps avec elle. Une bagarre générale éclate alors dans la cour. Deux garçons arrivent à ce moment, Raku et Fumito Tsukumo : les deux jeunes hommes ne comprennent pas ce qu’il se passe, mais voient qu’il faut se battre et se rendre sur le toit du lycée. Ils ignorent que la jeune femme n’est pas humaine et compte en fait recruter des éléments balèzes pour affronter des cyborgs qui détruisent les planètes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec un character design par Yûki Kodama (auteur de Blood Lad) et des personnages amateurs de baston, Guren Five s’annonce déjà très alléchant en promettant beaucoup d’action. Du côté des dessins, Riku Shinuda s’est bien approprié le design (après que Kazutaka Kodaka soit repassé dessus pour quelques retouches). Les personnages ont cependant gardé un charisme saisissant, les bastons sont plutôt lisibles et la mise en page est assez nerveuse. Pas de déception de ce côté-là. En revanche, pour le scénario... Une jolie extraterrestre veut recruter les lycéens les plus forts en baston pour qu’ils protègent la planète de l’invasion de cyborgs : seulement, son choix se porte sur deux garçons peu concernés par la planète et la demoiselle est en réalité une gamine... Présenté comme cela, l’intrigue ne vend pas du rêve. Et, hélas, cela se confirme lors de la lecture. L’action est sans conteste au cœur des évènements et la baston à tous les étages. Les personnages n’hésitent pas à se battre et cela tombe bien car les ennuis déboulent à vive allure. Cependant, l’humour peine à fonctionner, la crédibilité n’est pas de mise et on ne s’attache pas aux protagonistes. Ce premier jet n’est donc pas très emballant.