L'histoire de la série :
En heurtant un petit mausolée, Yôsukeva se voit investi du pouvoir du phénix. Celui-ci lui permet de tirer des flèches aux pouvoirs énormes. Faisant équipe avec le professeur Ezo (qui, lui, détient le pouvoir de la lance) et Yomogi (une prêtresse du temple Romogi), il va devoir affronter des kenzoku, des monstres ou fantômes dont les instincts meurtriers causent de nombreux massacres dans la ville de Miyakono. Yôsuke, en contrepartie de ce pouvoir, subit une contrainte : il a donné son avenir au phénix. C'est-à-dire que si notre lycéen ne vient pas à bout d’un certain nombre de kenzoku, il mourra au bout d’un an.
L'histoire :
La police a constaté les dégâts occasionnés par 3 kenzoku et décide d’aller de pair avec les possesseurs des armes mystiques. Ceux-ci ne sont autre que Yôsuke, un lycéen de 17 ans possédant l’arc de Suzaku, et Ezo Ryüichi, son professeur et titulaire de la lance de Seiryû. Récemment, la jeune Irori, 11 ans, les a rejoint avec son bouclier de Genbu. En allant dîner dans un restaurant, Yôsuke et ses amis apprennent que des kappas auraient été vus, et Junko rétorque qu’il s’agit d’une légende. L’histoire raconte que des enfants imprudents jouant par là entendent une voix et, en se retournant, ne remarque personne. Mais la seconde fois, il ne faut pas se retourner avant d’être rentré chez soi, sous peine de se voir arracher les yeux ! La légende devient brusquement réalité quand la même nuit, un pêcheur meurt dans les situations décrites. Depuis quelques jours, Yôsuke est préoccupé par Yomogi, dont il pense être tombé amoureux. Mais, en se promenant au supermarché du coin, il croise Kernji, un collégien, qui rackette avec sa bande un autre jeune. En passant devant le marais, le chef de bande envoie un de ses amis, Satoru, vérifier la véracité de la légende avant de partir, lassé d’attendre. Seulement, Satoru entend une voix étrange derrière lui…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Otogi Matsuri est une série particulièrement intéressante sous bien des angles. Les dessins de cet ancien illustrateur de jeu vidéo qu’est Jun’ya Inoue, sont réussis et progressent à chaque tome, efficacité et rigueur étant les principales qualités de son trait. Les décors sont souvent bien rendus et enrichissent les planches avec une impression de profondeur particulièrement réussie. Les lignes de dynamisme permettent une action vive et bienvenue là où les planches plus légères aèrent la lecture. L’histoire trouve de plus en plus ses marques et le mangaka se permet de laisser l’affrontement avec un seul kenzoku durer tout un volume, ce qui est assez salvateur en rendant l’immersion plus grande encore. L’ambiance est par contre étonnante pour un manga. Malgré la présence de nombreux monstres, on n’a pas pour autant affaire à un kowai, l’histoire navigant plutôt entre le style action du shônen, et son penchant adulte qu’est le seinen. Otogi Matsuri est donc une série au style vraiment différent de la production habituelle, le rapprochant plus d’un Island (de Youn In-Wan et Yang Kyung-Il chez Génération Comics) en moins violent et malsain. Un 4ème tome de qualité qui nous laisse l’envie de connaître la suite de cette série !