L'histoire de la série :
En heurtant un petit mausolée, Yôsukeva se voit investi du pouvoir du phénix. Celui-ci lui permet de tirer des flèches aux pouvoirs énormes. Faisant équipe avec le professeur Ezo (qui, lui, détient le pouvoir de la lance) et Yomogi (une prêtresse du temple Romogi), il va devoir affronter des kenzoku, des monstres ou fantômes dont les instincts meurtriers causent de nombreux massacres dans la ville de Miyakono. Yôsuke, en contrepartie de ce pouvoir, subit une contrainte : il a donné son avenir au phénix. C'est-à-dire que si notre lycéen ne vient pas à bout d’un certain nombre de kenzoku, il mourra au bout d’un an.
L'histoire :
Yôsuke fait la rencontre d’un nouveau possesseur d’une arme sacrée, mais, en le voyant, un énorme doute s’installe. En effet, il s’agit d’une écolière répondant au nom d’Irori, et qui a en sa possession le bouclier de Genbu. Doutant de ses capacités, Yôsuke ne peut émettre que des réserves à son encontre, mais Ezo lui propose alors un duel dans lequel leurs capacités et leurs forces pourraient être comparées. Mais au bout de quelques secondes, le combat penche largement en faveur de l’écolière qui, grâce à son bouclier, encaisse les attaques de Yôsuke qui pour l’instant ne peut toujours tirer que trois flèches toutes les deux heures. Avouant sa défaite, Yôsuke va désormais s’entraîner avec Irori dans le but de mieux maîtriser les capacités de son arc magique. A quelques encablures de là, des cadavres se multiplient, alertant l’attention des autorités locales. Seulement, celles-ci semblent ne pas comprendre la teneur du problème et n’imaginent pas que le coupable de tous ces massacres n’est autre qu’un monstre mythique. Celui-ci commence à réapparaître dans l’enceinte du lycée de Yôsuke, qui doit tout faire pour éviter un massacre aux proportions qui pourraient être énormes.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici un tome rassurant pour cette série. Après un second volume moins haletant, Otogi Matsuri retrouve de sa superbe avec un scénario palpitant où l’aspect violent et humoristique de ce shônen font très bon ménage. Ainsi, les surprises sont nombreuses. Le trait de l’auteur devient de plus en plus travaillé au fil des volumes et atteint un niveau extrêmement correct. Les décors sont présents et fourmillent de détails, montrant toute l’attention de ce jeune mangaka, bien décidé à faire de sa première série une œuvre de qualité. L’apparition du mizunoe, un poisson géant avec une tête de démon, est d’ailleurs bien réalisée sur le plan de la perspective, donnant une réelle impression de profondeur. De nouveaux éléments viennent enrichir l’histoire, avec Irori tout d’abord, une petite fille aux capacités énormes, mais aussi avec le rôle des policiers qui amènent un aspect sérieux à l’univers de Jun’ya Inoue, et qui permettront ainsi d’organiser une véritable lutte contre les kenzoku. Au volume 3, on peut dire que l’auteur a su trouver le juste équilibre entre toutes ses influences et qu’il a su savamment les digérer pour nous donner une série passionnante. A dévorer !