L'histoire :
Banni de la ville de Florence, Dante traverse une forêt sombre et épaisse. Alors qu’il commence à se désespérer de sortir un jour de cet endroit, il perçoit la lumière d’une étoile dans le ciel et décide de la suivre. Grâce à cela, il parvient enfin à sortir de la forêt. Dante compte alors se laisser guider par l’étoile et suivre le chemin de montagne qui se trouve devant lui. Hélas, trois bêtes féroces apparaissent et lui barrent la route : une panthère qui représente le désir et la versatilité, un lion qui est le pouvoir et la violence et une louve qui incarne l’avidité et la conspiration. Les animaux repoussent Dante vers la forêt. Soudain, un homme passe par là, aussi Dante le supplie de l’aider. L’homme, Virgile, était autrefois un poète dont Dante admire les vers. Virgile accepte de l’aider en lui montrant un autre chemin menant vers le monde éternel de la lumière. Seulement, il s’agit de traverser les enfers et Dante va entendre et voir des choses terribles...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On connaît évidemment Go Nagai pour des titres comme Devilman ou bien encore UFO Robot Goldorak, mais on ne peut pas dire que l’on s’attendait à le voir arriver avec une adaptation d’un titre ô combien célèbre et religieux : La divine comédie. Petit rappel du sujet pour ceux qui ne connaissent pas l’ouvrage : on suit Dante qui traverse les enfers pour rejoindre le monde de la lumière, un parcours où le sombre destin des âmes impures est dévoilé avec toute son horreur et sa violence. Bon, il est vrai que le récit est franchement linéaire car Dante se contente de suivre Virgile à travers les enfers et ne rencontre pas vraiment d’embûches, le seul obstacle sur sa route étant la peur qui l’envahit par moments. Néanmoins, la vision des enfers est intéressante avec son organisation sous forme de cercles, la reprise des mythologies grecque et romaine, et des châtiments sadiques. Pour mettre tout cela en images, le mangaka s’est inspiré des tableaux de Gustave Doré et certaines planches sont de véritables tableaux. Les personnages ont des traits réalistes, l’ensemble fourmille de détails, et l’ambiance est sombre et étouffante. Si Dante parcourt l’enfer, on parcourt donc quant à nous ici un ouvrage de qualité !