L'histoire :
Europe de l’Est, royaume de Lublin, au début du 13e siècle. Les troupes russes sont repoussées du château mais ont eu le temps de faire des dégâts et de nombreux morts, dont le roi de Lublin. La reine Elsa est retrouvée morte par son frère, Sigmund, qui étreint sa dépouille avec un immense chagrin. Il remarque alors que son neveu, le jeune Stéphane, est encore en en vie. Sigmund n’ayant pas d’enfant, il décide d’élever Stéphane comme s’il était son fils et de tout faire pour protéger le futur héritier du trône. En attendant la majorité de l’enfant, Sigmund occupe le rôle de régent... Quelques années plus tard, Stéphane a 15 ans. Il n’est pas encore prêt à devenir roi mais sa formation de chevalier avance bien. Personne ne semble savoir que le jeune homme renferme un terrible secret sur sa nature...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec son héros qui domine des corps massacrés sur la couverture, Dark king of kings s’annonce bien violent. C’est le cas car on découvre un pays en guerre contre l’armée russe et les cadavres s’empilent un peu partout. Toutefois, cela ne fait que donner un contexte à l’histoire car le récit ne développe pas encore cet aspect. Au lieu de cela, on fait connaissance avec le prince Stéphane, survivant d’un massacre et amené à hériter du trône. Si tout semble aller bien pour le jeune homme qui est recueilli par son oncle et élevé dans le bonheur, on nous laisse entendre que les choses vont finalement mal se passer. On comprend de quoi il s’agit lorsqu’il dévoile des crocs de vampire et massacre des animaux. Toutefois, le scénario ne s’empresse pas de mettre le personnage principal dans une grosse aventure. On prend le temps de découvrir qui il est, les tourments qui le rongent et les enjeux que cela implique. L’intrigue possède des éléments intéressants et tout cela semble déjà bien ficelée, le scénario a été élaboré avec soin et possède une bonne base solide. Les dessins, eux, sont également soignés : décors détaillés quand ils sont présents, personnages charismatiques, dynamisme général... Voilà donc un bon démarrage qui nous donne envie d’en lire un peu plus.
