L'histoire :
Naoto est un écrivain. Sur les conseils de son éditeur, il se rend sur l’île de Tanegashima afin de faire des repérages pour son prochain livre. Il y a sept ans de cela, Naoto a passé trois mois sur les lieux, ses parents ayant une profession les obligeant à déménager régulièrement. En arrivant, il constate que les lieux ont bien changé. Mais ce qui le dérange le plus, c’est l’appel de son éditeur qui lui annonce s’être trompé d’aéroport ! Naoto se retrouve seul pour le travail. Son éditeur en profite pour lui parler d’un fantôme, la « fille blanche du phare ». En entendant la description du fantôme, Naoto pense tout de suite à son premier amour, Mizuki, qui est morte il y a sept ans de cela. Il décide alors de se rendre sur les lieux. Là, il rencontre la petite sœur de Mizuki et beaucoup de souvenirs remontent alors à la surface...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un homme revient sur une île où il a connu son premier amour, qui décéda quelques années plus tôt ; les retrouvailles avec la cadette de la défunte font remonter encore plus de souvenirs... Avec un tel concept, on s’attend à une histoire dramatique qui va nous tirer des larmes. Malheureusement, l’intrigue passe à côté de son sujet : Naoto se retrouve seul sur l’île pour un motif plutôt bidon, la sœur de la défunte est un peu trop délurée pour être crédible et les souvenirs de la disparue sont en fait une accumulation de clichés. Même le coup du fantôme est rapidement balayé ! Les nombreux flashbacks permettent certes de comprendre ce qu’il s’est passé à l’époque, mais ils ne parviennent pas à nous émouvoir, on reste complètement en retrait tant les scénettes manquent de personnalité. Quant au récit dans le présent, eh bien il ne fait pas avancer grand-chose, les personnages étant plutôt en paix avec eux-mêmes. Il n’y a donc pas d’effusion sentimentale de ce côté non plus. C’est un beau gâchis car, en plus d’une base qui avait de la matière pour faire un beau scénario, on a le droit à des dessins vraiment plaisants qui dégagent une atmosphère nostalgique. Une déception estivale !