L'histoire :
A l’extrême ouest du monde de Marmundo se trouve une île sans nom où se tient un phare. Son gardien est un vieil homme du nom d’Arrabir qui vit sur cette terre isolée avec son fils. Un jour, alors que le jeune homme est en train de pêcher des poissons, un orque s’approche de lui mais il ne s’agit pas de son ami Orco : l’animal semble vouloir lui montrer quelque chose au fond de la mer. Curieux, le garçon plonge et découvre une armure métallisée. Il se dépêche alors de sortir de l’eau pour aller annoncer à son père qu’il a découvert un dieu, mais le vieillard sait que ce n’est pas cela : il s’agit en fait d’un chevalier aquatique ! Une fois celui-ci remonté, Arrabir se saisit d’un ouvre-boîte pour voir ce que contient l’armure métallique. Lui et son fils ont alors la surprise de découvrir une demoiselle aux cheveux rouges et, pour que celle-ci reprenne ses esprits, le vieil homme demande au garçon de danser sans répit. Lorsque la jeune fille se réveille, c’est toute la vie du garçon qui va changer…Au bout d’un moment, la jeune fille se réveille et va changer le destin du garçon.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Yukito Kishiro qui nous offre autre chose que du Gunnm ?! Bien loin d’un univers cyberpunk, l’histoire se déroule ici un monde majoritairement maritime et l’on y suit un petit garçon (dont on apprend le nom seulement vers le milieu du volume) qui va devenir l’écuyer d’une apprentie chevalier. Ce qui est original, en plus de l’univers représenté, c’est que les chevaliers ne chevauchent pas des animaux pédestres mais combattent à dos d’orques. Hélas, malgré toute cette imagination, l’histoire ne prend pas vraiment et on s’ennuie un peu : il y a beaucoup trop d’explications sur le monde qui sont, certes, intéressantes, mais plombent le rythme général. De plus, l’intrigue suit un déroulement un peu trop linéaire, les rebondissements sont sans surprises et les personnages sont stéréotypés avec, en plus, des méchants qui sont carrément risibles. Par ailleurs, le ton employé est très enfantin, à l’instar des graphismes : le trait est souvent simpliste, tout comme le tramage, le découpage et la mise en scène sont très dynamiques et, dans l’ensemble, les dessins ont un côté « cartoon ». Un démarrage moyen donc, pour un titre à réserver de préférence aux plus jeunes.