parution 29 juin 2016  éditeur Glénat  collection Glénat shojo
 Public enfant / ado / adulte  Mots clés Aventure - Action / Fantastique - Etrange / Shôjo

Chroniques de Lapicyan T1

Dans un monde où les esprits de la nature sont traqués par des humains, la jeune Sui rencontre l’esprit d’une rivière. Après des débuts difficiles, ils partent ensemble à la recherche du père de Sui. Un récit certes imparfait mais avec du potentiel.


 Chroniques de Lapicyan T1, manga chez Glénat de Linco
  • Notre note Red Star Red Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Red Star Grey Star Grey Star Grey Star

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  • dessin Red Star Red Star Grey Star Grey Star

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    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Glénat édition 2016

L'histoire :

Il y a bien longtemps, les esprits de la nature vivaient sur Terre et prirent corps. Ces créatures sacrées de forme humanoïde appelées « scellés » devinrent capables de produire avec leur corps des gemmes au pouvoir mystérieux. Les humains les respectaient et les deux peuples vivaient en paix. Mais un jour, cet équilibre fut rompu : manipulés par l’esprit des ténèbres, les humains apprirent qu’ils pouvaient obtenir des gemmes à profusion en capturant et en tuant les esprits. Ces derniers furent ainsi chassés jusqu’à ce qu’un prêtre, ralliant humains et esprits à sa cause, et aidé par l’esprit de la lumière, réussisse à enfermer l’esprit des ténèbres au fond d’une tour, dont la garde est depuis confiée aux descendants du prêtre. La paix revint et les gens oublièrent le conflit. Aujourd’hui, au royaume de Tagareste, un nouveau roi est arrivé au pouvoir et a relancé la chasse aux esprits. Dans son village, la jeune Sui et les siens subissent les effets de cette nouvelle politique : il n’y a plus d’eau. Autrefois, une rivière passait non loin mais l’esprit de l’eau qui résidait là semble être parti vivre sous terre. Sui a décidé de partir à la recherche de l’esprit de la rivière pour lui demander de faire revenir l’eau en surface. A l’emplacement où se trouvait autrefois la rivière, Sui tombe sur deux humains en train de capturer des petits animaux rares qui vivent habituellement près des rivières. Elle tente de les arrêter lorsque le sol se dérobe sous leurs pieds. Lorsqu’elle reprend conscience, Sui se trouve dans une grotte souterraine. Non loin, l’esprit de la rivière, Luli, est en train de tuer les deux hommes. Sui l’en empêche, mais le pacifisme de la jeune fille n’est pas partagé par tout le monde, et l’un des hommes attaque alors l’esprit. Malgré sa blessure, ce dernier renvoie les hommes à la surface sans les tuer, et Sui se réveille dans son village. La jeune fille refuse d’abandonner : elle retourne voir l’esprit de la rivière pour lui demander de ramener l’eau à son village et également de retrouver sa bague qu’elle a perdue à sa dernière visite dans la grotte. Le bijou est un souvenir de sa mère qui était un esprit ayant épousé un humain. Luli refuse de l’aider, mais lui laisse néanmoins le droit de chercher elle-même sa bague. Le scellé refuse toujours de faire confiance à un humain, mais il va changer d’avis lorsque l’armée du roi arrive à son tour sur les lieux pour le débusquer. Là, Sui leur fait croire que c’est elle l’esprit de la rivière, et elle accepte de se faire tuer pour protéger Luli...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Nouveau projet de publication en direct d’une mangaka japonaise par les éditions Glénat, Les chroniques de Lapicyan est un shôjo à destination des 8-12 ans produit directement pour la France. Cela explique son format inhabituel, avec des chapitres assez longs et pas de cliffhanger, mais cela ne dérange pas vraiment. Par contre, on remarque par le scénario et le dessin que c’est de la première série de l’auteur dont il s’agit. Cela se voit aux transitions - pas toujours très claires - d’un passage à l’autre, aux planches qui manquent souvent de décors (même pour un shôjo), au déroulement de l’histoire parfois trop long sur certains passages, parfois au contraire pas assez développé, à la facilité de certains ressors scénaristiques, et à la difficulté que l’on a à comprendre où l’auteur veut nous emmener, entre la recherche du père de Sui et le possible retour de l’esprit des ténèbres. Bref, c’est une première œuvre et cela se voit. Malgré tout, le récit reste frais, à l’image des dessins qui versent souvent dans le mignon, et l’héroïne est toujours positive, ce qui donne un côté agréable à l’histoire. Si la plupart des planches est moyenne, certaines sortent du lot de-ci de-là avec quelques images très jolies, Linco étant douée en illustration, comme le montrent d’ailleurs les premières pages couleurs. Qui plus est, le shôjo de fantasy n’est plus si courant dans le paysage éditorial actuel, et cela change agréablement des éternelles romances à l’eau de rose. Au final, avec son côté mignon et frais, et avec l’arrivée de quelques mystères en fin de volume, ce premier opus n’est certes pas parfait mais plaira probablement à la cible visée, et recèle du potentiel pour la suite qu’on espère voir exploité. A essayer donc, et à suivre sur le prochain opus où le récit devrait enfin décoller.

voir la fiche officielle ISBN 9782344006900