L'histoire :
Les parents de Kureha sont morts quand la demoiselle avait cinq ans. Depuis, elle n’a cessé d’être ballotée d’un parent à un autre et de changer d’école. La semaine dernière, elle avait intégré une nouvelle institution mais l’établissement a fait faillite. Aussi, lorsque Kureha trouve un prospectus pour le lycée privé Kedamono sur lequel il est inscrit qu’il n’y aura pas d’examen d’entrée ni de frais de scolarité, la demoiselle fait fi de l’étrangeté de cette publicité pour aller voir si elle peut intégrer l’école en question. Devant l’entrée, elle rencontre un jeune homme affublé d’oreilles de tigres et d’une queue assortie. Il est bientôt rejoint par une fille et un garçon eux aussi déguisés en animaux. Kureha se dit qu’ils sont simplement bizarres et décide de les ignorer mais ce n’est pas gagné, et l’un deux lui dit alors de mettre des oreilles de lapin pour qu’on ne sache pas qu’elle est humaine. En fait, le lycée accueille les princes et princesse des pays des fauves, et Kureha va alors devenir le lapin qui doit les habituer à vivre en compagnie d’humains...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ryoko Fukuyama nous avait déjà invité à partager son univers barré avec Nosatsu Junkie (Panini), et c’est avec plaisir qu’on la retrouve pour cette série encore plus déjantée et qui nous narre l’arrivée d’une orpheline dans un lycée pour bêtes sauvages. Le coup des élèves animaux est surtout un prétexte pour donner aux personnages un côté animal trop mignon (oreilles et queues touffues sont le lot de tous) sans avoir à rougir d’un excès de fan-service peu subtil, et il faut bien admettre que le résultat est efficace. Les personnages sont aussi adorables qu’expressifs et leurs costumes ainsi que les décors soulignent leur charme. Côté scénario, soyons honnêtes : cela ne vole pas très haut. Néanmoins, on s’amuse beaucoup car le rythme élevé allié aux nombreux gags est divertissant. Les caractères des personnages sont assez barrés et cela accentue l’effet comique, sans oublier qu’ils sont tous attachants. Toutefois, le contenu du récit est assez faible et on espère que la suite saura faire décoller véritablement l’histoire. En tout cas, ce premier volet est furieusement agréable.