L'histoire :
David avoue enfin le meurtre de Tsuyuki. En fait, il considère les habitants de la Terre comme des êtres inférieurs dont il faut tirer profit. C’est ainsi qu’il a décidé de profiter des échanges internationaux pour satisfaire son sentiment de supériorité : la faculté des japonais à se soumettre est pour lui une incroyable ressource. Tsuyuki avait d’ailleurs le profil parfait de la femme japonaise, à la fois discrète et soumise, et c’est pourquoi David n’a pas supporté de se faire jeter par la jeune femme : de quel droit osait-elle refuser un homme qui lui était supérieur ? Ce dernier considère qu’il n’a fait que protéger sa fierté, son geste pouvant donc être assimilé à de la légitime défense. Endentant cette histoire, Yako est en colère et balance au monstre ses quatre vérités : il n’est qu’un minable à l’ego démesuré. David prend très mal cette remarque, d’autant plus qu’elle vient d’un être inférieur. Il tire alors sur la demoiselle avec un pistolet mais, heureusement, Neuro intercepte la balle à temps pour la faire exploser d’un seul doigt. Puis, le cerveauphage décide de donner une bonne leçon à l’assassin à l’aide d’un ver démoniaque…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Passé les aveux de David pour le meurtre de Tsuyuki, l’équipe de détectives va avoir affaire à une société plutôt louche : le sous-fifre que l’on voit en premier s’attaque à Godai avant que les patrons ne proposent à Neuro et Yako de travailler pour eux. Malheureusement, si les multiples manipulations auraient pu s’avérer intéressantes, on a du mal à s’immerger dans l’intrigue : on sait dès le début qui sont les méchants, qu’ils ne disent pas tout, et que le duo Neuro/Yako sait qu’il se fait rouler. Du coup, les rebondissements sont sans surprises, voire très prévisibles (surtout le comportement de Godai), et on a du mal à ne pas s’ennuyer, d’autant plus que les évènements traînent en longueur. De plus, les gags ne sont pas vraiment drôles, ce qui n’arrange pas les choses. Heureusement que les graphismes affichent un bon niveau : personnages expressifs et charismatiques (Yako mise à part), découpage et mise en scène dynamiques, tramage soigné… Au final, on s’ennuie pas mal dans ce volume ; espérons que ce ne soit qu’un faux pas qui ne sera pas renouvelé.