L'histoire :
Le professeur Karasuma a demandé à Asada d’opérer la fille du docteur Fujiyoshi contre la volonté de celui-ci mais le chirurgien veut d’abord voir le dossier médical de la patiente pour décider s’il fera ou non cette intervention. Le lendemain, le docteur Fujiyoshi va voir le professeur pour lui annoncer qu’il refuse que sa fille se fasse opérer : cette dernière est de faible constitution et risque de ne pas y survivre. Pourtant, son supérieur refuse de renoncer à l’opération et le médecin sort du bureau sans avoir eu gain de cause. En marchant dans les couloirs, il voit un patient sortir de la radiologie sur un brancard : il y a eu un accident et le patient est maintenant en état de mort cérébrale. Le docteur Fujiyoshi retourne alors auprès de sa fille et décide de l’emmener hors de l’hôpital, même si une telle décision risque de lui coûter son emploi. Asada l’attendait justement à la sortie et lui propose de l’emmener en voiture dans un autre hôpital. Cependant, Fujiyoshi n’arrive pas à trouver un établissement qui accepte la jeune fille et demande finalement à Asada de le déposer. Mais, au bout de quelques mètres, l’homme s’effondre sur le sol : il fait un arrêt cardiaque…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier volume qui servait principalement à présenter le personnage d’Asada et son caractère bien trempé, ce deuxième volet se concentre plus sur la dénonciation du fonctionnement du monde médical et plus particulièrement sur le manque d’intérêt des médecins pour leurs patients ainsi que sur les liens entre les hôpitaux et les laboratoires à travers l’histoire des pacemakers défectueux et des anticancéreux de test. Si les disfonctionnement et abus sont bien retranscrits, l’ambiance nekketsu et quelques scènes un peu trop exagérées gâchent un peu le propos, même si la lecture s’avère au final intéressante. Par ailleurs, les dessins sont très réalistes avec un trait ferme et soigné : personnages très (trop ?) charismatiques et expressifs, décors fournis et nombreux, tramage et ombrages travaillés... Le seul vrai point négatif concerne le découpage qui reste encore trop classique. Malgré quelques exagérations un peu abusives, ce deuxième volume confirme le potentiel qu’on avait décelé et la suite se fait attendre.