L'histoire :
Alors que les médecins sont en train d’opérer le patient, Asada remarque un problème dans le sang et demande à l’ingénieur de vérifier la pression artérielle : celle-ci est anormale, ce qui veut dire que le patient fait une cyanose. Il faut rapidement utiliser la machine cœur-poumon mais, parmi l’équipe, personne ne sait vraiment s’en servir, à part Maeda qui est tétanisé. Asada décide donc de demander à Noboru de s’en occuper car, il y a peu, un ingénieur lui en a brièvement expliqué le fonctionnement. Très tendu, le jeune homme s’apprête donc à toucher au filtre mais, avant de s’exécuter, demande à Maeda de vérifier ce qu’il fait. L’ingénieur étant toujours paralysé par la peur, Noboru lui met alors une grosse gifle pour le secouer. L’action est efficace et, rapidement, le taux d’oxygène du patient retrouve un taux normal. L’opération se déroule ensuite normalement jusqu’à ce qu’Asada remarque un problème : le ventricule droit est en mauvais état et nécessite un greffon. Cependant, aucun médecin de l’équipe n’a le temps ou l’opportunité de le faire. Asada ordonne donc à Miki de s’en occuper mais, en tant qu’infirmière, la jeune femme n’en n’a pas le droit car ce serait une infraction au droit médical qui pourrait faire virer toute l’équipe de l’hôpital…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dès les premières pages, le ton est donné : on n’est pas là pour rigoler ! En effet, le premier chapitre s’ouvre directement sur les problèmes qui surviennent pendant l’opération et la tension est au maximum : cyanose, personnel paniqué et, le plus important, une infirmière qui pratique une intervention qui lui est interdite. C’est d’ailleurs ce problème qui va soulever des questions intéressantes (sur l’esprit d’équipe et l’importance de la carrière par exemple), les personnages étant poussés dans leurs derniers retranchements. Dans la deuxième moitié, Miki devient encore plus le centre de l’intrigue : non seulement les autres infirmières la briment, mais on découvre en plus son passé et comment elle a rencontré Asada. Si l’intrigue générale est prenante et intéressante, on retrouve néanmoins les mêmes défauts scénaristiques que dans les tomes précédents, à savoir une ambiance nekketsu qui se montre parfois en décalage avec les évènements, et des comportements qui manquent de subtilité. Par ailleurs, les graphismes sont toujours de bonne qualité même si, là aussi, les poseurs sont de mise. En tous cas, l’histoire reste aussi intéressante qu’auparavant et on a hâte de lire la suite.