L'histoire :
Dans la ville de Yokobashiri, au pied du mont Fuji. Mlle Tamaki a beau être un médecin efficace et s’entendre bien avec quelques collègues, elle ne fait jamais dans la finesse avec ses patients. Elle est bourrue, têtue et ne prend pas soin d’elle. Ce matin, elle est réveillée par les tirs d’entraînement de la caserne des forces d’autodéfense. Cela ne la dérange pas plus que cela, et elle s’empresse de se rendre à l’hôpital pour travailler. La journée s’annonce calme, comme les autres jours. Toutefois, lorsqu’un soldat est retrouvé inanimé dans un état grave derrière l’hôpital, tout bascule. L’homme est rapidement pris en charge mais l’armée refuse de donner des informations sur son cas. Dans la nuit, l’armée fait transférer le soldat à l’hôpital militaire, sans demander l’avis de Tamaki. Le lendemain, une des collègues de Tamaki ne vient pas au travail. Tamaki pressent un gros problème et demande à ce qu’on la contacte. Face au silence de sa collègue, Tamaki s’inquiète. Elle va vite comprendre que les choses sont encore plus graves qu’elles en ont l’air...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les amateurs de frisson se réjouissent probablement d’avance à l’idée de découvrir cette histoire de virus ravageur. Toutefois, avant que ce ne soit un déluge de sang, il faut le temps de mettre en place les évènements et les personnages principaux. Ainsi, on découvre une petite ville, son personnel hospitalier et miliaire, et on voit quelques morts étranges... Néanmoins, les choses ne trainent pas longtemps : on sait déjà de quel virus il s’agit et comment il se transmet, les personnages principaux ont déjà un grand rôle à jouer et percutent vite ce qu’il se passe, et les morts commencent à s’accumuler. L’histoire ne donne pas dans le sensationnel, du moins pour le moment, mais on a le droit à une ambiance paranoïaque rudement efficace et des portraits intéressants. L’intrigue démarre avec une certaine crédibilité qui la rend tout à fait palpitante et accrocheuse. Bien entendu, les dessins ne sont pas en reste et font eux aussi dans le réalisme et non dans le spectaculaire : cela ne fait que renforcer le plaisir de la lecture et la tension générale. On accepte donc avec plaisir d’être contaminé !