L'histoire :
Makina reçoit un appel de Kaidô qui lui fait part de ses découvertes sur les ninbens : en fait, leurs masques sont dotés d’un récepteur et d’un terminal électriques qui permettent d’agir comme une drogue sur le porteur et donc de les contrôler. Pendant ce temps-là, Ganta se rend dans le quartier des femmes pour voir Azami. Il constate que la jeune femme n’est pas dans sa cellule mais des détenues le remarquent et alertent les gardiens. Quelques minutes plus tard, le jeune homme a le droit à un interrogatoire musclé et Makina est avertie que le deadman vient d’être arrêté. La jeune femme décide alors d’utiliser Ganta comme éclaireur et se rend dans la pièce où il est interrogé. Elle fait en sorte que Ganta voit qu’elle a un plan d’accès au quartier des ninbens tout en lui faisant croire qu’elle ne le lui donnera jamais. Furieux, Ganta utilise son pouvoir pour se libérer de ses chaînes avant de voler le plan et de se diriger ver les ninbens. Il ne se doute pas qu’il vient de se faire manipuler en beauté ni de ce qui l’attend là-bas...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Contrairement au volume précédent, l’histoire fait de nombreuses avancées et donne des révélations utiles. D’un côté, on apprend le véritable dessein de Tamaki, mais aussi celui de Makina avant de découvrir une partie de la véritable identité de Ganta. Cela a au moins le mérite d’expliquer pourquoi Ganta s’est retrouvé obligé d’aller en prison, mais il faut bien admettre que cela ne surprend pas tant que cela et que les vraies intentions des méchants sont plutôt fades. Côté action, le manque de variété des situations est assez exaspérant : de nouveaux groupes de deadmans chassant des deadmans se forment, Ganta veut se battre mais finit toujours en train de pleurnicher avant que quelqu’un ne vienne le sauver... De plus, les retournements de veste des diverses personnes sont plus que prévisibles et ne parviennent donc pas à créer le moindre effet de surprise. Par ailleurs, on est toujours aussi consterné par la gestion irréaliste de la prison : les gardiens ne remarquent pas un homme s’introduire dans le quartier des femmes, les prisonniers lambda font une manif (?!) contre l’existence des deadmans, une partie des employés décide de se rebeller en plein milieu de la cours sans que cela ne se voit... Quant au revirement de Makina qui quitte ses vêtements militaires pour une combinaison moulante (qui laisse évidemment apparaître son énorme poitrine) et qui, sabre à la main, part trancher du deadman, cela n’est là que pour mettre du fan-service tout bonnement ridicule. Les efforts faits par les auteurs pour faire progresser l’histoire partent certes d’une bonne intention mais le résultat est une fois de plus pitoyable.