L'histoire de la série :
Ginko est un jeune homme ayant toujours une cigarette à la bouche et qui exerce le métier de mushishi, c'est-à-dire de chasseurs de mushis. Ceux-ci sont des êtres proches des spectres et certains sont plus menaçants que d’autres et viennent perturber le quotidien des humains de différentes façons. Ginko est plutôt particulier car il essaie toujours de comprendre les racines du mal, pour ne pas perdre sa part d’humanité.
L'histoire :
Ginko, en regardant dans le casier qu’il porte sur son dos, vient de découvrir une sorte d’œuf dans lequel un message se trouve. C’est ainsi qu’il se rend compte qu’il ne lui est pas adressé mais qu’il est destiné à une certaine Aya. Le mushishi se rend alors auprès de la dite personne qu’il connaît bien et lui demande s’il est possible de changer son uro puisque le message qu’il a reçu est en miettes. L’uro est en fait l’œuf dans lequel les mushis créent des cavités qui permettent un système de postage des messages. Quelques instants suffisent à Ginko pour qu’il lui demande si elle se sent bien, mais la jeune femme répond qu’elle pense toujours à Ito, sa petite sœur qui a disparu au sein d’une des cavités créée par un mushi. Les deux fillettes avaient été confiées très jeunes à un vieil homme vivant dans la montagne. Celui-ci avait la capacité de voir et de contrôler le développement des uros et, arrivant à un âge avancé, chercha à former un successeur. Les deux fillettes arrivant à voir les uros, leur famille décida de ne pas les séparer et de les envoyer toutes les deux suivre ce parcours. Ginko veut absolument qu’Aya tourne la page et lui propose alors d’aller explorer une cavité afin que la jeune femme se rende compte dans quel endroit erre sa sœur pour l’éternité…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce tome 4 de Mushishi continue sur la bonne lancée de son prédécesseur avec des histoires plus intéressantes et un dessin en constante progression. Composé de 5 nouvelles aventures, le parcours de Ginko est assez chahuté où l’on découvre de nouveaux types de mushis. Il faut dire que Yuki Urushibara s’est considérablement améliorée dans le découpage de ses séquences, tant et si bien que la lecture est à présent plaisante. Certes, on a plus ou moins toujours affaire à la même trame scénaristique : Ginko arrive dans un lieu, découvre un nouveau mushi néfaste et en vient à bout. Mais il y a heureusement des exceptions à cela, comme le chapitre Le printemps imposteur qui nous montre que les mushis peuvent également être une bonne chose pour les hommes. La cage est aussi une histoire touchante où le fantastique occupe une place un peu plus importante. Concernant les dessins, la mangaka s’améliore véritablement au fil des volumes, les personnages paraissent mieux finis et n’ont plus cet aspect tremblant des débuts. Les décors sont présents et bénéficient d’un soin particulier. Il faut également mentionner et féliciter l’éditeur pour la présence à de nombreuses reprises de pages couleurs, cela est toujours plaisant à voir. Une lecture sympathique…
