L'histoire :
Le royaume de Reims est considéré comme l’un des plus beaux de toute la contrée et attise les convoitises. Pourtant, depuis peu, les habitants de la capitale ne sont plus sereins. Ils craignent pour leur vie car une lance avec un œil sévit en ville et attaque des gens au hasard. Aujourd’hui, un mercenaire prénommé Ryle arrive à la capitale et se fait informer de la situation. Loin d’avoir peur, Ryle se met alors à hurler pour que la lance vienne à lui. Cela fonctionne et l’arme se met à l’attaquer. Ryle la neutralise en crevant son œil. La lance prend alors forme humaine : il s’agit du prince Louis ! Les villageois sont stupéfaits et exigent des explications. Louis expliquent alors qu’un tous ceux du château ont été transformés en armes dangereuses, et il souhaite les libérer. Hélas, en dehors de Ryle, personne ne le soutient...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’idée des gens transformés en armes tueuses est assez originale. Il existe toutefois un moyen de les sauver : leur crever un œil ! C’est ce que veulent faire le mercenaire Ryle et le prince Louis mais ces derniers ne sont pas populaires du tout car le dauphin a commis des meurtres quand il était lui aussi transformé. Avec un tel synopsis, le récit opte clairement pour une ligne conductrice simple. Cela n’est pas un gros problème en soi, mais hélas la sauce ne prend pas pour plusieurs raisons. Déjà, le duo principal n’est pas attachant car les deux jeunes hommes ne présentent pas une relation très crédible et n’ont pas des caractères sympathiques. De plus, leur quête manque d’envergure : c’est une cause noble de sauver les gens du château mais on peine à en saisir tout le sens tragique et cela n’annonce pas d’aventure palpitante. En outre, la présentation des ennemis n’est pas très emballante car les combats mettent surtout en avant des armes : c’est assez déstabilisant et peu envoutant. Pourtant, dans l’ensemble, les graphismes sont efficaces et ne manquent pas de qualité. Au final, cette première passe d’armes n’est pas motivante et ne laisse pas présager une envolée fulgurante. Tant pis !