L'histoire :
Dans un futur proche, les duels de cartes se font maintenant à moto ! Ces engins spéciaux, les D-wheel, remplacent les duel disks et font apparaître les hologrammes des monstres autour des joueurs, tout en répercutant sur les conducteurs l’effet des coups portés, ce qui rend les courses beaucoup plus spectaculaires, mais aussi beaucoup plus dangereuses. Dans la ville de Satellite qui est une grande zone industrielle formée d’usines en périphérie de la ville de Neo Domino City, le plus redouté des joueurs est Yûsei. Aujourd’hui, son ami et rival Secto le défie dans un riding duel. Les deux jeunes gens mènent un duel d’enfer qui impressionne les spectateurs, alors même que ces derniers pensaient que Secto ne tiendrait pas la route. Après le duel qu’il vient de perdre, Secto adresse une prière au légendaire chevalier squelette pour que celui-ci lui fasse parvenir une carte rare qui lui permettra d’améliorer son jeu. A la surprise de tous qui croyaient que ce n’était qu’une légende urbaine, un squelette sur un cheval apparaît alors et, après avoir porté une attaque sur Secto, engage un riding duel contre Yûsei. Ce dernier va devoir jouer son âme s’il veut sauver son ami...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nouveau titre dans l’univers de Yu-Gi-Oh, cette licence titrée « 5D’s » prend place dans un futur proche où les duels de cartes sont désormais couplés à une course de moto, le duel disk étant remplacé par lesdits engins, les D-wheel. Ces motos spéciales modélisent les monstres autour des joueurs tout en lançant des attaques en répercussion de celles des monstres ! L’auteur nous ressort tous les poncifs de base de ce genre de titres et ne laisse aucune place à une quelconque histoire pour le moment, le récit se contenant d’enchaîner les duels : il y en a 5 dans ce premier tome, dont 3 d’affilée ! Qui plus est, comme la plupart des affrontements en question sont ceux d’un même personnage (le charismatique héros aux mèches de cheveux bicolores en pointes, pour ne pas changer), les cartes mises en avant et les combos sont presque toujours les mêmes, ce qui n’aide pas à garder notre attention. Et la façon dont les duels sont amenés est également sans saveur : le héros dispute une partie contre son meilleur ami / rival, puis un monstre apparaît (un grand squelette sur un cheval de course qui fera sourire ceux qui ont vu Ghost rider) pour une partie où le jeune homme va jouer son âme, puis le grand champion du jeu de cartes, qui est - ça tombe bien ! - venu se faire un ride sauvage, tombe comme par hasard sur le héros juste à la fin de son second duel ! La subtilité n’est donc pas de la partie, ni plus qu’elle n’est présente dans les parties de cartes dont les rebondissements se font à base de cartes pièges et de monstres surpuissants capables à elles et eux seuls de renverser le cours du jeu : bye-bye la stratégie, bonjour le bourrinisme et la facilité, donc ! Question graphismes, c’est un ancien assistant sur les différentes séries de la licence qui est cette fois aux commandes, mais on ne peut pas dire qu’il fasse des étincelles. Si les monstres des cartes sont relativement corrects, on ne peut pas en dire autant des personnages dont le trait reste souvent maladroit. Les proportions sont souvent étranges, ou changeantes, et le character design est stéréotypé à mort. Il n’y a qu’à voir le héros, ou encore le champion renommé qui ressemble comme deux gouttes d’eau à son alter-ego de la première série, version futuriste. Il n’y a donc pas grand-chose à sauver de ce titre qu’on réservera aux plus jeunes fans des jeux de cartes de la série, pour peu qu’ils ne soient pas exigeants.