L'histoire de la série :
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le Japon n’est autorisé par la constitution pacifique qu’à posséder une force d'autodéfense. C’est donc une révolution lorsque, dans les années 2000, le navire de guerre japonais baptisé Mirai quitte son port d’attache pour rejoindre les forces armées américaines à Hawaï, en vue d'une intervention dans la guerre en République d'Equateur. Loin des conflits politiques et des contestations, les marins du Mirai mettent le cap sur leur destination. Mais un orage magnétique imprévu va dérégler les appareils de mesure du Mirai. C’est alors qu’il se retrouve au beau milieu de la bataille de Midway, le 5 juin 1942 !
L'histoire :
Le capitaine Taki a envoyé des photos un peu floues au Mirai. Après un travail sur les images pour améliorer la netteté de celles-ci, il apparaît clairement que les américains sont en train de transporter des avions de type B-25. Ces photos sont portées à la connaissance du commandant en chef de la flotte combinée qui doit décider des troupes à envoyer pour l’attaque de la base de Ceylan. Finalement, l’amiral Koga décide d’envoyer des troupes réduites et montre clairement son refus de collaborer avec les membres du Mirai. Le soir, depuis Singapour, Chandra Bose diffuse un message à la radio dans lequel il incite le peuple indien à lutter pour son indépendance. A l’aéroport de Chittagong, en Inde, les pilotes de la Royal Indian Air Force qui ont écouté l’émission s’inquiètent. En effet, si Bose franchit la Birmanie, ils devront faire feu sur leurs compatriotes et cette idée ne les enchante guère. Au moment où les soldats se mettent à prier, l’entrepôt dans lequel ils sont réunis subit une coupure de courant : quatre ampoules ont grillé et ce chiffre pair porte malheur…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une fois n’est pas coutume, ce nouveau volume nous déçoit quelque peu. En effet, l’histoire se base principalement sur l’attaque de la base de Ceylan, au détriment des stratagèmes militaires et politiques qui faisaient tout l’intérêt de ce manga. C’est donc l’action qui prime sur la réflexion et on ressent parfois quelques longueurs. On retrouve également certains personnages qui avaient fait leur première apparition dans le volet précédent, mais leurs rôles sont pour l’instant assez limités. Cependant, on ne doute pas que cette baisse de régime ne soit que temporaire. Comme d’habitude, les dessins sont de très bonne qualité avec des personnages charismatiques et expressifs, et les traits sont réalistes. Les nombreux décors sont aussi soignés que travaillés et le seul regret que l’on peut avoir concerne le découpage qui reste assez classique. Malgré un scénario moins intéressant dans ce volume, Zipang reste tout de même un titre indispensable pour les amateurs du genre, pour peu qu’ils ne soient pas trop jeunes.