L'histoire :
Rikugô vient de revenir au sanctuaire et se retrouve nez-à-nez avec Shinonome mais ce dernier ne le reconnaît pas. Rikugô pense d’abord à une blague mais doit rapidement se rendre à l’évidence : son ami l’a complétement oublié ! Celui-ci peut également utiliser à nouveau sa main droite et ne se souvient même plus de leur monde d’origine. Mais ce n’est pas la seule chose qui a changé car les gens du sanctuaire ne se rappellent pas non plus de la malédiction de la princesse Ginshu. En fait, c’est comme si Rikugô était le seul à se rappeler de tous les événements qu’il a vécus jusqu’ici à Amatsuki. De retour dans la forêt, il interroge Bonten et celui-ci lui explique l’horrible vérité : quelque chose s’est passé qui a poussé le Teiten, le créateur d’Amatsuki, à remodeler la réalité. Amatsuki a purement et simplement été réinitialisé ! Tout cela a eu lieu car Ginshu a invoqué le Teiten pour tenter de détruire la toile céleste, mais le créateur l’en a empêché et a alors réécrit la réalité pour effacer la jeune femme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Gros retournement de situation dans ce 7ème volet ! Rikugô revient au sanctuaire et découvre que tout le monde l’a non seulement oublié, mais qu’en plus la princesse Ginshu a été remplacée et que personne ne se rappelle des événements du passé, ceux-ci ayant été réécrit par le Teiten. Le dieu du monde d’Amatsuki a tout simplement modifié la réalité selon sa convenance ! Dans notre réalité, l’enquête avance également un peu, mais il faut bien avouer que les passages de notre monde à celui d’Amatsuki et vice-versa pour y suivre de chaque côté des intrigues complexes et mal expliquées mettent toujours autant au défi la mémoire du lecteur. Avec Rikugô qui se démène pour se faire à la nouvelle situation, entre tentatives pour raviver des souvenirs qui n’existent plus dans la mémoire de ses anciens amis et gestion des nouveautés, le tome se montre tout de même prenant. Du côté des yôkai, on en apprend également un peu plus sur Bonten et sur Tsuyukusa. Bref, un volet bien rempli même s’il souffre du même défaut que d’habitude avec un peu de trop de complexité.